« Toute société doit être abondamment fournie et ne doit point emprunter ailleurs ce qui lui tient lieu de nécessaire, car ne pouvant être qu'à la merci d'autrui, elle se rend faible d'autant ». Cette phrase, prononcée par Montchretien début XVIIe dans son Traité d'économie politique, pourrait être révélatrice des divers problèmes liés au monde globalisé. Les échanges internationaux ne sont pas récents, depuis que le commerce existe les pays ont cherché à troquer leurs produits contre ceux qu'ils ne pouvaient ou ne savaient faire. Durant la période de la colonisation, les échanges avaient souvent lieu entre pays colonisés et pays colonisateurs mais c'est surtout depuis la Seconde Guerre mondiale et une politique de libéralisation des échanges encouragée par les Etats-Unis, que le commerce international a connu une croissance importante. On a commencé à le réglementer avec l'apparition d'institutions telles que le GATT (general agreement on tarrif and trades) permettant de réduire les droits de douane afin de favoriser les échanges. Mais si on commence à percevoir ici ce que revêt le terme d'internationalisation, il est nécessaire de le différencier de celui de mondialisation qui va au-delà des échanges de marchandises, de services ou de capitaux et qui se caractérise par une mobilité parfaite des capitaux et par une concurrence accrue entre les firmes et les nations. Cependant le terme de globalisation ne revêt pas qu'un aspect économique, il englobe aussi d'autres domaines tels que la culture ou l'environnement et signifie plus qu'un rapprochement et une ouverture des frontières puisqu'il évoque plutôt leurs disparitions. L'expression de « village planétaire » diffusée par Mc Luhan dans les années 60 permet de conceptualiser ce qui se passe depuis les années 90 à l'échelle mondiale. Ainsi, à l'heure où les États-nations ont de moins en moins de poids, les problèmes doivent être traités à l'échelle du monde. Le développement des transports et des télécommunications a certes permis de franchir certaines barrières dans le temps et la distance, mais il a aussi amené à résoudre d'autres problématiques.
La globalisation nous la vivons tous les jours mais sans réellement en percevoir les enjeux. Certains la récusent, d'autres la prônent comme étant un aboutissement. Mais dans quelle mesure doit-on craindre la globalisation ?
[...] Ces organisations non gouvernementales réunissent ainsi, au sein d'une même institution, des personnes de pays divers poursuivant le même objectif (aide humanitaire d'urgence, défense des droits humains, environnement, paix Ces dernières peuvent par exemple venir en aide aux personnes victimes de catastrophes naturelles comme cela a été le cas pour le tremblement de terre en Arménie en 1988 ; elles ont récolté les fonds nécessaires et ont ainsi pu agir vite et efficacement auprès des populations. Dans le cadre de l'environnement elles peuvent parfois mettre le doigt sur des sujets dissimulés volontairement par les gouvernements comme le récent rapport publié par Greenpeace affirmant que les dégâts de la catastrophe de Tchernobyl avaient été bien plus importants que déclarés en 1986. L'avantage de ces organisations est qu'elles sont, en théorie, indépendantes des pouvoirs politiques, elles peuvent donc révéler des informations sur lesquelles les gouvernements sont volontairement muets. [...]
[...] Le développement des transports et des télécommunications a certes permis de franchir certaines barrières dans le temps et la distance, mais il a aussi amené à résoudre d'autres problématiques. La globalisation nous la vivons tous les jours mais sans réellement en percevoir les enjeux. Certains la récusent d'autres la prônent comme étant un aboutissement. Mais dans quelle mesure doit-on craindre la globalisation ? Si elle permet d'accélérer les processus mis en œuvre pour atteindre un monde juste elle est aussi le facteur d'une exacerbation des inégalités (II). [...]
[...] On assiste à ce que certains appellent le choc des civilisations entre musulmans et occidentaux. Ayant deux conceptions du monde et de la vie qui se contredisent en de nombreux points, ces deux mentalités se heurtent sans arrêt à des incompréhensions. C'est ainsi qu'est né le terrorisme international contre l'Occident dans le but de freiner son impérialisme. On peut ainsi s'interroger afin de savoir si l'ingérence des états occidentaux sur les autres populations n'est pas un peu trop importante et si elle ne risque pas de créer de nouveaux conflits. [...]
[...] La globalisation est-elle à craindre ? Toute société doit être abondamment fournie et ne doit point emprunter ailleurs ce qui lui tient lieu de nécessaire, car ne pouvant être qu'à la merci d'autrui, elle se rend faible d'autant Cette phrase, prononcée par Montchretien début XVIIe dans son Traité d'économie politique, pourrait être révélatrice des divers problèmes liés au monde globalisé. Les échanges internationaux ne sont pas récents, depuis que le commerce existe les pays ont cherché à troquer leurs produits contre ceux qu'ils ne pouvaient ou ne savaient faire. [...]
[...] Cependant, la majeure partie de ces organisations ont deux sources de financements : public et privé. Ces derniers étant en diminution, on peut s'interroger sur le risque de dépendance étatique qu'elles courent si la tendance continue. En outre certaines ONG ont été le théâtre de financements obscurs et parfois même de détournement de l'argent qui leur était versé, d'où une certaine méfiance aujourd'hui lors des dons. De plus leur efficacité est à relativiser, on compte par exemple nombre de dons qui ont posé problèmes par exemple la Bosnie Herzégovine avait reçu tonnes de médicaments inadaptés entre 1992 et 1996 dont l'élimination a coûté 34 millions de dollars ! [...]
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