Analyse géopolitique de la participation de la Russie dans le conflit opposant la République de Moldavie à la République moldave de Transnistrie, république sécessionniste auto-proclamée à forte minorité russophone. Les enjeux politiques, économiques et culturels sont présentés, à la lumière de l'évolution des principes de relations étrangères de la Russie depuis le démantèlement de l'URSS. Quel rôle la Russie de Eltsine et de Poutine a-t-elle joué ? Quel intérêt ces petites républiques des Balkans peuvent-elles représenter pour un État comme la Russie ?
[...] La Commission gouvernementale bilatérale sur la coopération économique, très active, en est un signe éloquent. Bibliographie Ouvrages CROWTHER, William, The Politics of Democratization in Postcommunist Moldova : Democratic changes and authoritarian Reactions in Russia, Ukraine, Belarus, and Moldova, United Kingdom, Cambridge University Press p.282-329. DRESSLER, Wanda, Le second printemps des nations, Bruelles, Bruylant p. FEDOR, Helen Belarus and Moldova : Country Studies, Maryland, Federal Research Divsion, Library of Congress p. RADVAYANYI, Jean et al., Les États postsoviétiques, identitiés en construction, trasnformations poltiques, trajectoires économiques, Paris, Armand Colin p.239 p. [...]
[...] Consulté le 24 mars 2008. LÖWENHARD, John, «The OSCE, Moldova and Russian Diplomacy in 2003», in Internationale Spectator, The Hague, Clingendael Institute, avril p. PUICA, Danièle, conflit en Transnistrie moldave», in L'Europe des libertés, Paris, Université Robert Shuman s.p. Consulté le 12 février 2008. GARNETT, Sherwam, W., «Russia and its Borderlands: A Geography of Violence», in Parameters, s.l pp. 4-21. Articles non-scientifiques NITOI, Anna-Maria, Stuck in the middle with EU in The Diplomat, Bucharest mars 2008, s.p. Consulté le 5 mars 2008. [...]
[...] Les principaux responsables du parti et de l'État en Moldavie provenaient tous de la Transnistrie. «Entre 1940 et 1989, aucun premier secrétaire du PC (Parti communiste) de Moldavie ne fut originaire de Bessarabie (Moldavie), cinq furent issus de l'Ukraine, deux de Transnistrie et un de Russie» [27]. La protection des minorités russes des nouveaux États postsoviétiques par la Fédération de Russie, dépend non seulement des élans naturels envers les membres d'une même communauté ethnicolinguistique, mais également de la recherche d'équilibre du gouvernement russe, pressé par les forces conservatrices nationalistes et les centristes modérés. [...]
[...] Un dessein plus politique s'est révélé, par des dirigeants habitués au pouvoir et attachés à la vieille garde soviétique», qui cherchaient et cherchent toujours à rétablir le rapport de force en leur faveur. A l'heure actuelle, le conflit n'est pas réglé, la Transnistrie refusant toujours l'autonomie offerte par la République de Moldavie. Les acteurs internationaux impliqués ne semblent pas vouloir plier échine, continuent de ne pas reconnaître les résultats des référendums, et surtout, refusent toute atteinte à l'intégrité territoriale du territoire moldave. [...]
[...] La réaction précède l'adoption de la Loi, le 1er septembre 1989, car dès le mois d'août, les protestions affusent, particulièrement sur les rives du Dniestr. Des grèves soutenues par le parti communiste ont lieu. Et ce sont les comités de grève qui en s'unissant, formeront une nouvelle force politique opposée à Chisinau, le Conseil Uni des Collectivités de Travail (CUCT). À la suite d'un référendum chez les Transnistriens, le CUCT proclame le 2 septembre 1990, la création de la «République socialiste soviétique autonome de Transnistrie»[10], soit trois mois après la proclamation de la souveraineté de la RSS de Moldavie. [...]
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