L'exclusion du progrès génère de nouvelles violences
- La criminalité nait des rebellions de l'industrialisation : criminalité des bandes de la proche banlieue que l'on appelle les « Apaches ».
- Attaques des anarchistes comme ceux de la bande à Bonnot qui conjuguent banditisme et combat politique.
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[...] La presse devient de plus en plus populaire (Le petit journal). Le sport avec les associations qui pullulent depuis la loi 1901, connait une pratique de plus en plus grande. L'automobile et la bicyclette (Tour de France en 1903) sont très populaires. Le cinéma français connait vers 1908 une première apogée grâce aux sociétés Pathé et Gaumont et succès de Fantômas de Louis Feuillade en 1913. Ce progrès général ne s'opère en fait que de façon très sélective La noblesse et les bourgeoisies profitent de la Belle Epoque Des pans entiers de la société sont alors précarisés Les paysans conservent des conditions de vie et de travail très dures. [...]
[...] L'inégalité sociale implique l'inégalité face aux soins. L'assistance aux malades est insuffisamment développée. L'exclusion du progrès génère de nouvelles violences La criminalité nait des rebellions de l'industrialisation : criminalité des bandes de la proche banlieue que l'on appelle les Apaches Attaques des anarchistes comme ceux de la bande à Bonnot qui conjuguent banditisme et combat politique. Le syndicalisme français est pour la grève révolutionnaire depuis la charte d'Amiens en 1906. L'exclusion n'empêche pas, somme toute, une amélioration Une exclusion relative Une unification incontestable des genres de vie L'école, le service militaire et la loi de 1901 agissent pour unifier les genres de vie. [...]
[...] Une Belle Epoque pour tous ? La France des années 1900 connait une période heureuse et brillante : essor de la seconde industrialisation, prospérité et rayonnement sur le plan international. Mais la Belle Epoque c'est aussi de dures conditions de vie, la dureté des conflits idéologiques, politiques et sociaux et de fortes inégalités de revenus du patrimoine. Peut-on parler de Belle Epoque pour tous sachant que tous les Français ne profitent pas de la prospérité ? Un progrès général Une mortalité en recul Sous l'effet de l'amélioration de l'hygiène publique avec l'œuvre des médecins et des hygiénistes, la mortalité passe de 22 à 18 de la fin du XIXe siècle à 1914. [...]
[...] La loi de 1906 impose le repose dominical obligatoire. La loi de 1910 sur les retraites ouvrières et paysannes (salariés agricoles). L'amélioration des conditions des femmes La loi de 1909 institue un congé de maternité de huit semaines et ce sont les institutrices qui en bénéficient les premières. Dans les faits, la société est plus permissive avec les filles mères et les femmes adultères. Des femmes accèdent à la notoriété comme Marie Curie, prix Nobel en 1903 et 1911. Conclusion La Belle Epoque en France est bien une période de prospérité, de sécurité, de valeurs bourgeoises, d'épargne, de travail bien fait, caractérisé par un certain équilibre entre civilité et droits individuels qui profitent au plus grand nombre. [...]
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