Après la décolonisation obtenue massivement au début des années 1960, le continent africain a globalement régressé au sein de l'économie mondiale. Au regard de nombreux indicateurs (comme l'IDH, l'espérance de vie, le revenu par habitant...), l'Afrique apparaît comme dernière sur beaucoup de points. Elle est donc aujourd'hui un continent en marge du monde qui regroupe 34 des 49 pays les moins avancés de la planète listés par l'ONU et représente la zone la plus conflictuelle sur Terre. Pourtant, même si certains géographes pensent que l'Afrique est le « désastre du Tiers Monde » (Yves Lacoste), d'autres sont optimistes et voient le continent comme ayant une « remarquable stabilité » (Roland Pourtier) avec une « réserve de développement » (Sylvie Brunel).
La question d'une Afrique au bord du monde est donc discutable et on peut alors se demander si ce continent continue à crouler sous ses « plaies » facteurs du mal développement, ou s'il peut avoir l'espoir d'émerger dans l'échiquier mondial. On verra que l'Afrique apparaît comme clairement en marge du reste du monde, que son intégration à la mondialisation dépend des grandes puissances mais qu'elle redevient stratégique et paraît se mettre seule en marche.
I) Afrique clairement en marge
A. Afrique en marge politiquement
- 1991-2001 : décennie du chao en Afrique. A l'inverse du reste du monde, instabilité politiques où les Etats se démembrent pour laisser place aux ethnies. On passe d'un « Etat patrimonial à un Etat fantôme » (Hugon) multiplication des conflits, la sureté des biens et des personnes n'est plus assurée. La nation n'existe plus, les ethnies revendiquent toutes des droits et les entreprises doivent faire appel à des milices privées pour se protéger. Cette privatisation nourrit encore plus les instabilités politiques et les conflits.
- A l'OMC, faible capacité de négociation. Seule l'Afrique du Sud fait partie du G20 (...)
[...] La nation n'existe plus, les ethnies revendiquent toutes des droits et les entreprises doivent faire appel à des milices privées pour se protéger. Cette privatisation nourrit encore plus les instabilités politiques et les conflits. - A l'OMC, faible capacité de négociation. Seule l'Afrique du Sud fait partie du G20. B. Afrique en marge démographiquement et socialement - Faible densité (28 habitants/km²) avec des disparités énorme selon les régions. Afrique surpeuplée sur les littoraux (legs de la colonisation) et sous-peuplée dans les déserts, forêts équatoriales et vallées fluviales peu développées. [...]
[...] En effet création de marchés. Autour des villes zones de maraichage, développement de marchés commerciaux et de petites industries : l'Afrique semble en marche pour sortir de la domination des grandes puissances. CONCLUSION L'Afrique apparait en marge du monde car elle possède un certain nombre de tares qui la placent en queue de peloton à l'échelle mondiale. Toutefois, face aux nouveaux prédateurs (Etats Unis et Chine) elle décide de mettre en place des partenariats avec les grandes puissances. Même si ces puissances créent une dépendance énorme de l'Afrique à plusieurs échelles, elles lui permettent d'entrer dans la mondialisation. [...]
[...] Il semble que grâce à ce processus, l'Afrique soit en marche avec des nouvelles revendications et une explosion urbaine, parce que c'est dans le chaudron urbain que mijote l'Afrique de demain. [...]
[...] Dépendance économique - Continent marginalisé : des exportations mondiales dont 40% de pétrole. - Beaucoup de pays vivent du tourisme : Tunisie, Kenya, Maurice, Afrique du Sud - Système économique peut dynamique qui a besoin de conserver ses économies du rente : agriculture 30% des recettes d'exportation du PIB africain concerne les services souvent proposés par des compagnies étrangères : télécoms, assurances - Dépendante des IDE qui sont en hausse : 17 millions en millions aujourd'hui venant principalement de l'Europe (à et Asie - Beaucoup de pays sont liés aux grandes puissances et dépendant du pétrole et des acheteurs comme le Nigéria ou le Congo. [...]
[...] La Chine aide donc les pays financièrement, ce qui les aide à rentrer dans la mondialisation, mais augmente leur dépendance. Depuis 2000, les exportations vers la Chine ont été multipliées par 4 et les importations par 7. IDE chinois en Afrique = 10% des IDE totaux d'Afrique. Présence de 1000 entreprises chinoises qui sont garantes d'emplois africains avec des zones franches mises en place. Beaucoup de textile et d'automobile en Afrique sont chinois. III) Mais cette mondialisation laisse espérer une avancée : le continent bouge A. De nombreux atouts non exploités - Afrique = 35% des ressources minérales mondiales. [...]
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