Les dérives mafieuses en Colombie s'inscrivent dans un vaste contexte géopolitique, mêlant donc activement les luttes politiques, idéologiques, géographiques, économiques et sociales.
On peut donc se demander comment un pays anciennement colonisé par l'Espagne se retrouve encore au XXIe siècle pris à la gorge par différents groupes aux motivations idéologiques apparemment opposées mais aux méthodes relativement semblables. D'où vient ce phénomène ? Qui sont ces groupes et quelles sont leurs origines ? Dans quel contexte politique s'inscrivent-ils ? Et quelles sont les réactions du gouvernement élu colombien pour endiguer l'action de ces groupes ? Y-a-t-il une probité absolue dans l'establishment politique colombien actuel face à ces groupes dissidents ?
Autant de questions auxquelles on tentera de répondre au long de cet exposé en présentant dans une première partie, les origines du mal, puis dans une seconde partie, le panorama des forces en présence avec leurs évolutions et leur méthodologie, puis dans une troisième partie, les réactions gouvernementales colombiennes et internationales face à ces phénomènes.
[...] Cependant, le parti libéral devient de plus en plus populaire, défendant alors de nombreuses réformes sociales en Colombie et notamment une meilleure répartition des ressources agraires. Donné gagnant des élections présidentielles de 1950, Jorge Gaitàn, le leader du parti libéral est assassiné en 1948 lors d'une réunion de l'Organisation des Etats Américains (OEA) à Bogota. L'espoir d'un changement s'éteint alors pour les libéraux et les couches les plus défavorisées de la population colombienne, et sans leader, ce sont les conservateurs qui remportent cette élection de 1950. [...]
[...] Extorsion auprès des multinationales vii. Enlèvements politiques et économiques viii. Trafic de drogue c. Les forces Paramilitaires ix. Les AUC (Auto-défenses unies) : Idéologie d'origines x. Financement des AUC d. Les Narcotrafiquants comme collaborateurs et pourvoyeurs de fonds III] Réactions gouvernementales et internationales a. Méthodologie de l'époque du Front national b. [...]
[...] Cependant, on s'accorde à dire qu'il y a environ 500 à 600 enlèvements par an en Colombie et qu'au total, environ 2500 personnes seraient encore retenues en otage dans la jungle colombienne. Enlèvements Politiques Ainsi, on constate des enlèvements politiques ou les FARC utilisent ces personnes comme levier pour négocier avec le gouvernement colombien. C'est aussi pour eux un moyen de se donner une existence sur le point de vue international. Ainsi, l'enlèvement d'Ingrid Bétancourt en 2002 est emblématique de l'importance des enlèvements politiques pour la guérilla. [...]
[...] Et ce sont ces forces politiques dissidentes qui nous amèneront à constater encore aujourd'hui le panorama des forces en présence de lutte armée en Colombie. II] Panorama des forces en présence Les forces de guérilla Marxiste-léniniste Idéologie d'origine Suite à la constitution du Front national une partie de la population ne se reconnait toujours pas dans le mode de gouvernance de la Colombie qui leur semble éloigné des intérêts du peuple prenant peu en considération les inégalités de richesse existantes sur le territoire. [...]
[...] Cette loi fixe à huit ans maximum la peine pouvant être retenu pour un paramilitaire des AUC démobilisé, s'il avoue ses crimes, et ce, quelle que soit la cause de son jugement (massacre, trafic de drogues Alvaro Uribe resta cependant très ferme contre la guérilla ne déposant pas les armes. Il proscrit la création d'une zone démilitarisée. Grâce à sa politique répressive contre les FARC, Alvaro Uribe a réussi, entre autres, à libérer plus de 500 otages en deux ans et le nombre d'assassinats a été divisé par deux en cinq ans. [...]
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