En 1991, après l'interruption du processus législatif qui devait aboutir à la prise du pouvoir par le Front Islamique du Salut, un ensemble de groupes armés et de coutant émergent de la Choura du FIS. On relève la présence des « djazaristes », partisans de la lutte armée contre le gouvernement algérien et qui créeront l'Armée Islamique du Salut (AIS). Ensuite un autre courant apparaît comme les dignes héritiers des premiers « maquis » algériens issus des rangs du mouvement de Bouyali (1988).
Ce sont les Salafistes « algérianistes » favorables au Djihad en Algérie conformément à la Charia et la Sunna : le Mouvement Islamique Armé et le Mouvement pour l'Etat Islamique. La guerre en Afghanistan a attiré plusieurs centaines de combattants algériens qui rentreront en Algérie auréolés de la victoire sur l'Armée rouge. Les « Afghans » disposent d'un certain ascendant sur les autres mouvements et se regrouperont au sein du mouvement Al Takfir Waal Hijra.
En effet, 300 « Afghans » sont rentrés d'Afghanistan dont 95 % de cet effectif ont intégré le GIA. C'est la mouvance des « Afghans » qui est à l'origine des tractations en vue de favoriser l'union entre les différentes branches armées.
[...] Le GSPC rassemble sous sa bannière la majorité des Katibats de l'ex-GIA : Zone II (Kabylie), Zone V (Tebessa, Biskra, Setif), Zone VI (Bechar, Tindouf) Zone XIII et IX (Sud algérien/région saharienne) et certaines Seriats des katibats III et IV. Hassan HATTAB est né le 14 décembre 1967 à Rouiba (Algérie). Ancien militaire, il a intégré le MEI de Saïd MEKHLOUFI en 1993 puis le GIA suite au communiqué sur l'Union en 1994. Il rejoint son frère Toufik déjà actif au sein du GIA. Il est désigné en 1995 par ZITOUNI comme émir du Jound Et Itissam regroupant trois Katibats El Feth El Qods et El Ansar actives sur l'est du pays (Kabylie). [...]
[...] Kherbanne (créé en 1991) et qui intègrera le GIA en 1993 -Le Mouvement Islamique Armé de Chebouti En mai 1994, intervient la déclaration sur l'Union et l'unification du Djihad. Le GIA devient le seul groupe légitime pour conduire le Djihad en Algérie. Parallèlement au GIA, en juillet 1994, on assiste à la création de l'Armée Islamique du Salut sous, l'égide de Madani Mezrag et Ahmed Benaïcha., branche armée du FIS devenu interdit. Après des négociations rapides avec le pouvoir, l'AIS accepte une trêve unilatérale en 1997. [...]
[...] Le porte-parole du GSPC affirme ainsi que son mouvement doit “devenir une épine dans la gorge des croisés américains, français et de leurs alliés Le 13 septembre 2006 un communiqué du GSPC affirme Nous prêtons allégeance à cheikh Oussama Ben Laden. [ ] Nous poursuivrons notre djihad en Algérie. Nos soldats sont à ses ordres pour qu'il frappe par notre entremise qui il voudra et partout où il voudra B. Une régionalisation du mouvement : la région subsaharienne En 2004, le groupe el Para avait recruté plusieurs dizaines de combattants issus des communautés du Niger, Mali et Mauritanie. La composante GSPC au sahel est divisée en deux groupes, dont l'un est dirigé par Ahmed Zerfaoui et Abou Dujana, alias Tareq. [...]
[...] Un rapport confidentiel du Centre d'Analyse et de Prévision du Quai d'Orsay du 23 mars 1995 déclarait le FLN et les islamistes modérés sont issus du même tissu social et la distinction entre Salafistes prônant un Islam révolutionnaire de type iranien, et les djazaristes, tenant d'un Islam nationaliste est purement virtuelle Les groupes radicaux, dont le GIA, étaient un agrégat de mouvements et groupes qui étaient nés dans le turban de partis islamistes dît politiques. Depuis cette déclaration le GIA de l'Emir Zitouni est le seul légitime à mener le Djihad. Les différents courants mettront à disposition leurs réseaux en Europe pour approvisionner en armes les maquis algériens. D'autre part le GIA peut compter sur ses réseaux internationaux. En effet en 1995 on dénombrait environ 950 Algériens présents sur Peshawar (The news Pakistan décembre 1995) ainsi que plusieurs centaines de franco-algériens présents sur la zone des Balkans et en Afghanistan. [...]
[...] (15 soldats tués et 17 blessés), cette action est revendiquée par Mokhtar Belmokhtar, émir local. Un certain nombre de combattants originaires du Maghreb ont intégré le GSPC dés 2004. Un Groupe pour la Prédication et le Combat mauritanien est apparu en juin 2005. Ce groupe était associé à la Katibat Es Sahel du GSPC. A partir de 2004, des filières d'acheminement de combattants issus du Maghreb sont démantelées. Dès lors le GSPC incarne le seul groupe régional véritablement structuré susceptible de fédérer sous sa bannière les extrémistes maghrébins et subsahariens. [...]
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