Le G8, le G20 et le G2 sont des formes atypiques d'institutions internationales. A l'inverse du FMI, de la Banque mondiale ou de l'OMC, par exemple, ces groupes de pays ne reposent sur aucun traité, n'ont pas de secrétariat permanent, ne peuvent prendre aucune mesure à caractère obligatoire. Conformément à l'esprit du premier sommet de ce genre, à Rambouillet en 1975, ce sont des plateformes informelles de rencontres, de débats et de décisions entre dirigeants internationaux. Leur objectif principal est d'assurer le leadership, de donner une direction commune dont les modalités concrètes d'application sont ensuite mises en œuvre par les institutions internationales « classiques » ou les institutions des pays membres.
Ces groupes informels disposent d'un pouvoir considérable dans la gestion des grandes questions économiques et financières mondiales. A l'origine, le G8 avait pour objectif principal de mettre fin aux grands déséquilibres financiers apparus avec la fin du système de Bretton Woods dans les années 1970. Le mandat du G20, à sa création, n'était pas moins ambitieux : apporter des solutions concertées et efficaces à l'échelle globale à la crise financière. Ils n'en sont pas moins critiqués : les pays non-membres ne reconnaissent qu'une faible légitimité au G8 et au G20, et ces sommets sont systématiquement accompagnés de contre-manifestations altermondialistes critiquant l'absence de contrôle démocratique, les sérieux problèmes de représentativité et de légitimité et l'orientation « néolibérale » des politiques privilégiées par ces instances.
[...] - Chiffres clés : En 2008, le G20 représente 66,13% de la population et 87,7% du PIB mondial. - Historique : Le G20 est créé à l'instigation de Paul Martin, alors ministre des Finances canadien, qui convainc, en pleine crise asiatique de 1997-98, ses collègues d'associer les pays émergents à leurs réunions, que ces pays fassent courir des risques financiers globaux (Argentine) ou qu'ils aient une capacité de stabilisation (Arabie Saoudite). Le premier G20 a ainsi lieu en 1999, et réunit à l'époque les ministres des Finances, les gouverneurs des banques centrales et des représentants des grandes institutions internationales. [...]
[...] La diminution de l'excédent commercial chinois lié au nouveau modèle de croissance chinois (hausse de la demande intérieure), le repositionnement du déficit extérieur américain vers d'autres pays émergents et les pays exportateurs d'énergie, la diminution des réserves de change possédées par la Chine et les forts taux de croissance d'autres pays émergents que la Chine annoncent dans cette optique la fin du G La réforme des institutions existantes peut redynamiser la gouvernance globale a. Dans quel sens réformer le G20 ? - Une réforme du mode de fonctionnement du G20 serait apte, selon certains observateurs, à rendre l'instance plus efficace. La création au sein même du G20 d'un groupe de pays plus réduit auquel on assignerait un rôle d'impulsion informel est évoquée. [...]
[...] Leur objectif principal est d'assurer le leadership, de donner une direction commune dont les modalités concrètes d'application sont ensuite mises en œuvre par les institutions internationales classiques ou les institutions des pays membres. Ces groupes informels disposent d'un pouvoir considérable dans la gestion des grandes questions économiques et financières mondiales. A l'origine, le G8 avait pour objectif principal de mettre fin aux grands déséquilibres financiers apparus avec la fin du système de Bretton Woods dans les années 1970. Le mandat du G20, à sa création, n'était pas moins ambitieux : apporter des solutions concertées et efficaces à l'échelle globale à la crise financière. [...]
[...] Agnès Bénassy-Quéré et Jean Pisani-Ferry écrivaient ainsi en 2010 : Après un sommet décevant à Toronto, on peut se demander si la coordination économique internationale entre les pays du G20 n'appartient déjà pas au passé A Cannes, toutefois, le sommet a produit des résultats sur la réforme du système financier international : augmentation des ratios de fonds propres des banques, renforcement des pouvoirs du Conseil de Stabilité Financière, régulation du shadow banking (technique bancaire consistant à mettre des actifs hors bilan, et donc hors régulation, notamment par leur titrisation) . - Le G20 a montré ses faiblesses intrinsèques rapidement. [...]
[...] - Chiffres clés : En 2008, le G8 représente de la population et du PIB mondial. - Création : A l' origine, le G6 est né de la proposition du président Valéry Giscard d'Estaing de réunir les dirigeants des principales puissances industrielles (Etats-Unis, Japon, Allemagne de l'Ouest, Royaume- Uni, Italie, France) à Rambouillet pour échanger et débattre des questions économiques et financières mondiales dans un cadre informel. Le G6 est devenu le G7 avec l'ajout du Canada en 1976, puis le G8 avec l'arrivée de la Russie en 1997. [...]
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