Dans l'Année Francophone Internationale, la francophonie a été définie comme : « l'ensemble des peuples ou des groupes de locuteurs qui utilisent partiellement ou entièrement la langue française dans leur vie quotidienne ou leurs communications. La Francophonie, avec une capitale, désigne l'ensemble des gouvernements, des pays ou des instances officielles qui ont en commun l'usage du français dans leurs travaux ou leurs échanges » (l'Année francophone Internationale, AFI). De nos jours, on compte près de 200 millions de francophones à travers le monde et le français est donc avec l'anglais, l'une des rares langues à être parlée sur chacun des 5 continents. C'est dans les années 1880 que le terme de « Francophonie » a été utilisé pour la première fois par le géographe français Onésime Reclus dans son ouvrage France, Algérie et colonies (1886). Ce terme désignait alors « tous ceux qui sont ou semblent être destinés à rester ou à devenir participants de notre langue ». Aujourd'hui, le mouvement francophone est représenté par l'Organisation Internationale de la Francophonie dont les principales motivations sont la diversité culturelle, mais aussi la solidarité entre pays francophones et notamment en matière économique, politique et culturelle pour le développement des pays du Sud.
[...] C'est principalement en Louisiane que se concentrent les minorités françaises où personnes sont véritablement francophones sur les 1 million qui disent avoir des origines françaises. C'est un ancien sénateur, James Domengeaux, qui en 1968, après un léger déclin du français dans la région, a créé le Conseil pour le développement du français en Louisiane (CODOFIL) qui a permis de rétablir le français dans les cursus scolaires. A l'inverse, l'Algérie est majoritairement francophone mais n'a pas adhéré à l'OIF. En effet, avec ses 60% de la population parlant français, ce pays est le deuxième pays francophone du monde. [...]
[...] C'est avec l'entrée du Royaume-Uni et de l'Irlande dans l'Union européenne en 1973, que le français a perdu sa position majoritaire. Ce déclin s'est accentué à partir de 1990, mais surtout à partir de 1995 avec l'adhésion à l'UE de l'Autriche, de la Suède et de la Finlande soit 3 langues supplémentaires alors qu'avant leur arrivée, le français était la langue la plus commune des 6 pays fondateurs soit la moitié des pays membres de l'Union. Dans les années qui ont suivi, le Royaume Uni, l'Autriche, l'Allemagne et la Finlande se sont succédé à la présidence de l'Union ce qui n'a pas favorisé la pratique du français et a surtout permis à l'anglais de dépasser le français en tant qu'outil de communication au sein des institutions européennes. [...]
[...] C'est une agence articulée autour d'une langue commune (le français) dont le but est de promouvoir et de diffuser les cultures de ses membres. Le français devient donc un facteur de rapprochement entre les peuples en intensifiant le dialogue et les liens entre eux. Et, en 1988, la date du 20 mars et choisie pour célébrer la première Journée Internationale de la Francophonie qui sera à partir de ce moment célébrée chaque année à cette même date. En OING accréditées auprès de la francophonie pour participer à l'élaboration et au suivi d'une coopération multilatérale francophone. [...]
[...] - L'OIF s'appuie aussi sur les délibérations d'une assemblée consultative : l'Assemblée Parlementaire de la Francophonie (APF). Cette dernière regroupe des parlementaires de 77 Parlements des Etats ou d'organisations interparlementaires situées sur les 5 continents. Son principal but est de défendre la démocratie, l'Etat de droit, les Droits de l'Homme et le rayonnement culturel de la langue française. On y délibère et fait des propositions sur tous les sujets ayant de l'intérêt pour ses membres. Elle tente de promouvoir la coopération interparlementaire, et ce, en grande partie destination du Sud et a notamment mis en place un programme appelé Noria dont le but est d'aider les parlements bénéficiaires à mettre en place un système d'information (réseau informatique et intranet). [...]
[...] En effet, comme le fait ramarquer Jacques Barrat dans son ouvrage Géopolitique de la Francophonie : un nouveau souffle la France était incontestablement une grande puissance mondiale . jusqu'à la seconde guerre mondiale. Jusqu'à la seconde guerre mondiale, la France était incontestablement une grande puissance mondiale et fondait notamment son poids sur sa langue (le français). Même depuis la fin de la seconde guerre mondiale et les dommages tant économiques que physiques qu'elle a subi, elle a participé à la création de plusieurs institutions comme par exemple l'ONU et l'Union Européenne et la langue française était l'une des principales langues de communication au sein des ces institutions. [...]
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