France, Moyen-Orient, Emirats Arabes Unis, Arabie Saoudite, Liban, Qatar, Turquie, François Hollande, Nicolas Sarkozy, ISIS, Daesh, terrosime, Islam, musulman, Maastricht, pétrole, Sinaï
L'histoire de la relation compliquée entre la France et le Moyen-Orient renaît. Elle est en train de prendre une nouvelle orientation. Cette relation est compliquée puisqu'elle n'est pas monotone. Elle ne peut être qualifiée ni d'animosité ni d'amitié. Elle provient de liens bien compliqués et lointains.
La France, depuis la signature de la convention de Maastricht, est restée plus tournée vers le projet européen, dont elle est un des principaux pays fondateurs. La construction de l'Europe unie et l'élargissement vers l'Est constituaient l'avenir notamment économique.
[...] Les chrétiens de la Syrie se sentaient trahis par leur allié historique. Les choses ont changé depuis les lointains évènements de 1860, où la France prenait des positions qui leur sont favorables. La réticence qui a caractérisé l'administration Obama n'est pas loin également de l'influence sur l'image de la France au Moyen-Orient. La coutume faisait que les Etats-Unis sont toujours à l'avance dans les projets de modélisation de la région, le Royaume-Uni suivait et que la France tempérait. Or devant la politique presque isolationniste de cette administration, la France s'est trouvée au-devant de la scène. [...]
[...] Tous les regards se sont donc tournés vers la Syrie. Ce pays, se proclamant comme le dernier bastion de la lutte anti-impérialiste depuis l'occupation de l'Irak, se soumettra-t-il à la volonté internationale ou décidera-t-il de tenir tête ? Est-ce qu'une nouvelle invasion aura lieu après l'Irak dans le cadre du projet Le nouveau Moyen-Orient ? Devant l'offensive des nouveaux conservateurs aux Etats-Unis qui planifiaient déjà l'attaque de la Syrie pour quelconque prétexte dans le but d'assurer une fois pour toutes la sécurité d'Israël, et l'alignement cette fois de la France avec la position des Etats-Unis, le pouvoir syrien, avec son pragmatisme habituel, retire son armée du Liban sans trop de bruit. [...]
[...] Cette position déjà lui vaut une animosité extrême de l'administration George W Bush et des New conservateurs Mais à l'opposé, elle lui vaut la sympathie des peuples, ainsi qu'une relation privilégiée avec les gouvernements arabes. La France se trouvait ainsi interlocuteur valable aux yeux de tous. L'Iran, la Syrie, l'Arabie Saoudite, la Turquie et même le Hizbollah étaient prêts à accepter la médiation de la France. La guerre de 2003 a lieu. Même après la victoire américaine, la situation ne s'améliore pas en Irak. Elle donne lieu à des complications qui ont donné raison à l'ancien président Chirac et son ministre des affaires étrangères. [...]
[...] Or, même cet effort n'a pas permis la décharge du gouvernement turc. Car les accusations désormais sont de l'ordre : La Turquie paie le prix pour son double jeu Pour mettre les lecteurs à l'image, il faut regarder de l'autre côté du miroir. Imaginons qu'après les attentats terroristes terribles de novembre 2015, des Hommes politiques turcs ou saoudiens déclarent (ce sont des expressions imaginaires) : La France paie le prix de son double jeu elle a aidé les fondamentalistes en Libye et a participé à l'assassinat de Kadhafi. [...]
[...] Elles connaîtront même une amélioration sur certains aspects. En Syrie En Syrie, la déclaration de Laurent Fabius le 17 août 2012 résume entièrement la nouvelle position radicale adoptée par le gouvernement de Hollande à l'égard de la crise : Bachar Al-Al-Assad ne mériterait pas d'être sur la terre La détention de journalistes français en Syrie par les autorités marquera le début de ce retournement. Les journalistes sont libérés enfin. Mais cette détention ne restera pas sans traces. Plus de coopération entre les services secrets français et syriens en matière d'échange d'informations. [...]
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