Après une crise de reconversion économique dû au passage d'une économie de guerre à une économie de paix, la France connait la prospérité au cours des années 1920. Il y a bien dans cette décennie, croissance industrielle, comme en témoigne la croissance urbaine et l'extension de quartiers populaires dans les villes. Mais dans les années 1930, la France connait elle aussi, la crise qui se manifeste assez tardivement et qui dure plus longtemps que dans les autres pays. Cette crise bouleverse non seulement l'économie, mais encore la société française (...)
[...] La France bénéficie de plusieurs facteurs : La reprise de la croissance mondiale, après la crise de reconversion [1920-1921]. La poursuite de la deuxième industrialisation, fondée sur le moteur à explosion, le pétrole et l'électricité, avec la nécessité d'investissements importants. La dévaluation du franc, qui favorise les exportations. L'inflation est utile pour réduire les dettes des entreprises et pour les inciter à emprunter pour investir. La collaboration entre l'État et une fraction du patronat. Cette dernière va exiger après la guerre que l'État se désengage de l'économie après la guerre. [...]
[...] Des gouvernements républicains impuissants. La dette publique [c'est l'ensemble des engagements des personnes publiques, c'est-à-dire l'État, les communes, les départements, les régions, la sécurité sociale Engagements nets des 4 La crise française. [LA FRANCE ENTRE CROISSANCE ET IMMOBILISME] Module 1 remboursements effectués.] et le budget [budget en excédent ou en déficit] de la France. La comparaison des deux graphiques montre que le déficit budgétaire se creuse dès 1929 en France, ce qui confirme la thèse de Jacques Marseille]. Le lien est que la politique de grands travaux que les gouvernements vont mettre en œuvre à partir de 1929. [...]
[...] Elles recourent très peu au crédit, elles ne sont que très peu dépendent des banques. Il y a des secteurs protégés, comme le secteur public, et les secteurs industriels qui sont cartellisés comme dans l'électricité, la métallurgie, la chimie, la construction mécanique. Les dévaluations des autres pays entrainent une plus forte compétition sur le marché extérieur en 1931. Le déficit est en moyenne de 10 milliards de francs par an. La reprise de 1932, est éphémère car une baisse de la production industrielle suit. [...]
[...] Malgré les fusions, la France demeure un pays de petites et moyennes entreprises qui n'ont pas les moyens de se moderniser [dans les années 1920, il y a une centaines d'industries automobile, mais trois se démarquent Citroën, Peugeot et Renault À la recherche des équilibres perdus. La France est plutôt sensible à la crise des finances publiques, c'est-à-dire à la crise des finances de l'État et à ses conséquences. Le franc est dévalué à plusieurs reprises et que cette dévaluation monétaire du franc à tendance à favoriser l'inflation. [...]
[...] En pleine crise économique, la gauche arrive au pouvoir et permet ce genre de loi. Il faut d'abord avoir dans l'idée que l'union de la gauche est progressive, cette union n'est possible qu'après le 6 février 1934 [menace pour la république selon la gauche], et dès le 12 février 1934, socialistes et communistes organisent ensemble une manifestation unitaire. Mais il faut attendre juin 1934, pour que la III e internationale communiste, accepte la constitution de front populaire, c'est-àdire des alliances de gauche avec des communistes pour barrer la route au fascisme. [...]
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