Les États faibles, vulnérables ou en faillite seront dorénavant perçus comme étant un enjeu majeur de la sécurité et de la stabilité mondiale.
C'est dans ce contexte que l'administration américaine déclara que l'Amérique est maintenant moins menacée par les États conquérant que par ceux qui sont en état de faillite. Cette préoccupation ne se limite pas aux États-Unis. Le Royaume-Uni, le Canada et l'Australie ont également adopté des mesures pour tenter de contrer la nouvelle menace que représentent les états faibles ou en faillite. De plus, les Nations Unies, l'OCDE et la Banque Mondiale ont tous proposé des initiatives qui examinent la menace des États fragiles.
Toutefois, il est important de préciser que le problème que posent les États en faillite en termes de sécurité et de stabilité n'est pas nouveau. Dans les années 90 par exemple, la crise politique au Liberia sous Charles Taylor s'est répandue à la Sierra Leone à la Guinée et en Côte d'Ivoire. En 1994, le génocide rwandais a eu des répercussions dans toute la région des grands lacs.
Dans un rapport publié en 1994, la CIA examine la menace que représentent les États en Faillite sur la sécurité américaine. Elle démontre qu'au cours des quarante dernières années, une situation de faiblesse ou de fragilité étatique précède presque toutes les interventions de l'armée américaine à l'étranger.
Même si les États occidentaux commencèrent à s'attarder à la notion d'États en faillite dans les années 90, il faudra attendre les attaques du 11 septembre pour que l'on assiste à une réelle prise de conscience de l'ampleur des conséquences que peuvent engendrer des États en situation de faillite sur la sécurité nationale et sur la stabilité mondiale.
Par conséquent, les gouvernements occidentaux se penchent dorénavant en amont sur les moyens d'empêcher les États vulnérables de dériver vers une situation de faillite au lieu d'intervenir une fois l'état de faillite constater pour limiter les dégâts.
[...] Cette préoccupation ne se limite pas aux États-Unis. Le Royaume-Uni, le Canada et l'Australie ont également adopté des mesures pour tenter de contrer la nouvelle menace que représentent les états faibles ou en faillite. De plus, les Nations Unies, l'OCDE et la Banque Mondiale ont tous proposé des initiatives qui examinent la menace des États fragiles. Toutefois, il est important de préciser que le problème que posent les États en faillite en termes de sécurité et de stabilité n'est pas nouveau. [...]
[...] En 1994, le génocide rwandais a eu des répercussions dans toute la région des grands lacs. Dans un rapport publié en 1994, la CIA examine la menace que représentent les États en Faillite sur la sécurité américaine. Elle démontre qu'au cours des quarante dernières années, une situation de faiblesse ou de fragilité étatique précède presque toutes les interventions de l'armée américaine à l'étranger. Même si les États occidentaux commencèrent à s'attarder à la notion d'États en faillite dans les années 90, il faudra attendre les attaques du 11 septembre pour que l'on assiste à une réelle prise de conscience de l'ampleur des conséquences que peuvent engendrer des États en situation de faillite sur la sécurité nationale et sur la stabilité mondiale. [...]
[...] Les routes du trafic d'opium se répandent en Asie centrale entraînant une augmentation du crime dans la région. Soudan : Les violences au Darfour ont créé une onde de choc qui s'est vite répandue dans les pays voisins. Le gouvernement soudanais a été accusé de soutenir des groupes rebelles au Tchad et en République Centrafricaine. Du coup, les nombreux camps de réfugiés à la frontière entre le Tchad et le Soudan sont la proie d'attaques et d'intimidations de la part des groupes qui terrorisent le Darfour depuis maintenant quatre ans. [...]
[...] En 2006, une stabilité précaire s'installe, mais celle-ci fut de courte durée. Les troupes éthiopiennes interviennent avec comme objectif l'instauration d'un gouvernement intérimaire en Somalie. Depuis le début du conflit en Somalie, les combats se sont répandus aux pays voisins ce qui créa des camps de réfugiés en Éthiopie, en Érythrée et au Kenya déstabilisant ainsi la région entière. Afghanistan : Les combats des insurgés Taliban en Afghanistan et à la frontière du Pakistan menacent de créer une instabilité qui pourrait se répandre dans toute l'Asie centrale. [...]
[...] En général, la corruption, les capacités d'absorption de l'aide faible et un régime souvent répressif ou, tout au moins inefficace, font que les chances de voir l'argent donné utilisé à bon escient et entraîner l'amélioration des conditions de vie du peuple sont perçues comme faibles. Mais, d'après un document du Center for Global Development, cette analyse serait une erreur puisque une aide étrangère soigneusement canalisée pourrait encourager des réformes politiques et un développement institutionnel dans les failed states. Leur capacité d'absorption serait également plus élevée qu'on ne le pense. Il est également important de noter que certains États fragiles n'ayant pas une importance stratégique immédiate sont parfois délaissés. [...]
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