Les facteurs régionaux d'insécurité - De 1945 à 1991, fiche de relations internationales de 4 pages
Le Cambodge et le Laos étaient aussi devenus indépendant après le départ de la France d'Indochine. Au Cambodge, le prince Sihanouk a été renversé en 70 par le coup d'état du général Lon Nol, très hostile aux communistes (il reproche à l'ancien gouvernement d'avoir laissé implanter des bases communistes vietnamiennes au Cambodge). Les Cambodgiens doivent faire face aux Khmers Rouge, qui s'imposent en 1975 (chef = Polpot). Au Laos, le gouvernement d'avant 75, dirigé par le prince Souvanna Pouma était neutraliste. En 75, les mouvements communistes l'emportent (chef = le prince Souvallouvong).
[...] Le 11/7, la région du Cantaga (la plus riche) fait sécession. Les leaders politiques congolais demandent l'appui de l'ONU, qui envoie des forces pour remplacer les troupes belges. Début 61, on compte environ 15 gouvernements indépendants. Le 21/2/61, dans le cadre de l'ONU, un plan de reconstruction est proposé, mais il n'est envisageable qu'après une opération militaire. En 9/61 et 12/61, deux offensives de l'ONU au Catanga mettent fin à la sécession. L'unité du Congo belge est maintenue : départ des troupes de l'ONU en 64. [...]
[...] Le Cambodge et le Laos étaient aussi devenus indépendant après le départ de la France d'Indochine. Au Cambodge, le prince Sihanouk a été renversé en 70 par le coup d'état du général Lon Nol, très hostile aux communistes (il reproche à l'ancien gouvernement d'avoir laissé implanter des bases communistes vietnamiennes au Cambodge). Les Cambodgiens doivent faire face aux Khmers Rouge, qui s'imposent en 1975 (chef = Polpot). Au Laos, le gouvernement d'avant 75, dirigé par le prince Souvanna Pouma était neutraliste. En 75, les mouvements communistes l'emportent (chef = le prince Souvallouvong). [...]
[...] Les facteurs régionaux d'insécurité - De 1945 à 1991. Les conflits substituts d'affrontements généraux Est / Ouest. * La Corée : Yalta et Postdam décidèrent de mettre fin à la domination exercée depuis 1910 par le Japon sur la Corée : les russes devaient occuper le nord et les américains le sud, avec le 38ème parallèle comme ligne de frontière. Mais rapidement, les deux camps ne se sont pas entendus sur les modalités d'un gouvernement provisoire et la commission temporaire des Nations Unies n'a pu organiser des élections que dans le sud du pays = on s'achemine vers la création de deux états. [...]
[...] Le putsch du 21/4/61 précède la création de l'OAS. Le 17/10/61, une grande manifestation des algériens à Paris est réprimée dans le sang. Le 18/3/62, les accords d'Evian prévoient un référendum le 1/7/62. Le 3/7/62, l'indépendance de l'Algérie est proclamée. Cette indépendance était souhaitable : si l'Algérie était restée française, elle serait devenue une sorte d'Afrique du Sud ; si elle restait française mais avec des changements, la France se serait trouvé face à une solution très difficile à gérer. [...]
[...] Les conflits Nord / Sud. * Les conflits de la décolonisation : - la guerre d'Algérie. Le 31/10/54, première action du FLN en Algérie. Le gouverneur général de l'Algérie (Jacques Soustelle) obtient l'augmentation des effectifs armés qui passent de 80 à 225.000 hommes. En 56, Soustelle, favorable à l'intégration des musulmans dans la communauté française, est remplacé par le Général Catroux, lui aussi remplacé par Robert Lacoste, qui est favorable à une solution de fermeté en Algérie = il obtient 400.000 hommes et propose un cessez-le-feu, des élections libres 3 mois plus tard et la négociation avec les élus sortis des urnes d'un statut futur de l'Algérie. [...]
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