Relations internationales, facteurs de puissance, puissances de demain, chute du mur de Berlin, dislocation de l'URSS, crise de désorganisation, société internationale
La réflexion sur le thème de puissance n'est pas une nouveauté dans les relations internationales, Hume à son époque La puissance est en effet à la communauté internationale ce que le pouvoir est aux sociétés nationales. Grande source originelle de la régulation des relations internationales, la puissance joue un rôle primordiale mais controversé dans les relations internationales. Elle se définit comme étant la capacité d'action dans les relations internationales (capacité de faire, faire faire, empêcher de faire et refuser de faire), Raymond Aron lui la définit comme un « potentiel d'influence, de commandement et de contrainte ». Cependant l'évolution des dernières décennies ont modifié la donne et affecté la typologie des ressources qui aujourd'hui commandent la puissance, le système international devient de plus ne plus difficile à appréhender. Depuis 1989 la chute du mur de Berlin et la dislocation de l'URSS entraine le monde dans un ordre mondial difficile à qualifier. De plus, les attentats du 11 septembre 2001 attaquent et défient les Etats-Unis (incarnation incontesté et incontestable de la puissance) par des réseaux terroristes. Tous cela débouche sur une crise de désorganisation de la société internationale et la modification des rapports de force interétatiques. Ainsi l'on pourrait se demander quels sont les composantes de la puissance et en se projetant dans l'avenir les puissances futures ?
[...] Les facteurs de puissance et les puissances de demain ? La réflexion sur le thème de puissance n'est pas une nouveauté dans les relations internationales, Hume à son époque La puissance est en effet à la communauté internationale ce que le pouvoir est aux sociétés nationales. Grande source originelle de la régulation des relations internationales, la puissance joue un rôle primordiale mais controversé dans les relations internationales. Elle se définit comme étant la capacité d'action dans les relations internationales (capacité de faire, faire faire, empêcher de faire et refuser de faire), Raymond Aron lui la définit comme un potentiel d'influence, de commandement et de contrainte Cependant l'évolution des dernières décennies ont modifié la donne et affecté la typologie des ressources qui aujourd'hui commandent la puissance, le système internationale devient de plus ne plus difficile à appréhender. [...]
[...] De plus l'accroissement du rôle des Organisations non gouvernementale qui ont cette tendance sensible dans les deux dernières décennies à affecter le monopole de puissance des États et suggère que les opinions publiques et les individus pourraient tenir un rôle croissant dans les sociétés internationales. Leur raison d'être est fondée sur une indépendance à l'égard des États et de toute autorité publique. Elles peuvent ainsi prendre des positions différentes de celle de l'État d'accueil mais aussi reprocher une atteinte à l'intérêt, national ou même une immixtion dans la politique diplomatique. [...]
[...] Tout d'abord le rayonnement culture met en avant la puissance d'attraction morale, idéologique, de culture. La culture populaire américaine, la force d'attraction des grandes universités américaine, la promotion de l'anglais comme lingua franca du monde contemporain constituent pour l'Amérique un grand avantage. Puis la cohésion sociale au sein de l'état est un facteur de puissance car l'effritement ou l'effondrement de cette cohésion affectent l'influence de l'État sur le terrain des relations internationales. Celle ci est fonction de nombreuses données comme la légitimé des systèmes politiques et économiques, la force du sentiment national, la stabilité intérieur Et pour finir la capacité d'influencer notamment au sein des institutions internationales se caractérise par la capacité d'orienter le comportement des nations ou de s'assurer une prépondérance dans le processus de codécision. [...]
[...] Les facteurs traditionnels de la puissance sont variés. Les éléments matériels qui font la puissance se manifestent à travers les ressources de base, la capacité économique, la capacité militaire et le potentiel scientifique et technologique. A l'intérieur des ressources de base, l'on retrouve le territoire qui semble avoir perdu en signification car il n'est pas une variable mais une constante de l'équation de la puissance, sans territoire un pays n'est rien mais un grand territoire ne lui garantie pas sa puissance et la démographie qui pèse davantage pour les pays développés que pour les pauvres. [...]
[...] Ainsi on recense deux types de facteurs de puissance, les composantes traditionnelles aussi nommées hard power et celle dite immatérielle ou les soft power qui ne sont pas apparue à la même époque. Cependant il n'y a pas que des nouveaux facteurs de puissances qui se sont développés mais l'on constate aussi des acteurs étatiques et non étatiques émergeant jouant un rôle non négligeable sur la scène internationale, les puissances de demain. Jusqu'en 2010 l'équilibre des puissances a beaucoup évolué au niveau mondial. [...]
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