Chute de l’URSS, victoire américaine, fin du communisme, politique de fermeté des Etats-Unis, administration Bush
En 1985, Gorbatchev arrive au pouvoir avec la volonté de moderniser le système en le démocratisant, notamment grâce à un ensemble de réformes, la Perestroika et la Glasnost. Son pouvoir sera alors contesté d'une part par les conservateurs, hostiles à ses réformes, et d'autre part il sera débordé et dépassé par les partisans de la réforme, qui voient plus loin en celle-ci que Gorbatchev lui-même. Dans le même temps, l'élection de Reagan annonce la mise en place d'une politique de fermeté contre l'URSS qui est « l'empire du mal », concrétisée par le lancement de l'IDS ou de la Guerre des étoiles : la course à l'armement semble relancée.
En 1991, Gorbatchev est contraint de relâcher la pression sur les démocraties populaires qui tour à tour suivent la Pologne et rejettent le communisme et l'allégeance à Moscou en se proclamant elles-mêmes indépendantes. L'URSS affaiblie par l'abandon du communisme en Europe occidentale dès 1989, s'écroule en décembre 1991, donnant naissance à la CEI.
[...] o Les américains au Sommet de Malte cherchent à faire comprendre que les relations entre les deux pays pourraient s'améliorer : Washington est prêt à accorder le bénéfice de la clause de la nation la plus favorisée et à conclure un traité de commerce ce qui donnerait un élan à l'économie soviétique. o Deux conditions sont posées : Les problèmes des droits de l'homme doivent être résolus Le soutien militaire à Cuba et au Nicaragua doit être supprimé o Gorbatchev accepte d'organiser des élections libres au Nicaragua, il se déclare partisan d'une coopération américano- soviétique o Ce sommet a pour conséquence la création du Conseil de coopération de l'OTAN en 91, instance politique chargée de garantir le partenariat pour la paix partir de là, Gorbatchev va modifier sa position à propos de la question allemande et aller dans le sens de la libéralisation et du pluralisme Toutefois la politique d'endiguement des Etats Unis n'est pas seule responsable de la chute de l'URSS et du système communiste puisque cet écroulement de l'URSS vient également de l'intérieur. [...]
[...] Suivi par la Bulgarie et la RDA, bien que hostiles à la Perestroika, contraints de s'engager dans la voie de la libéralisation sous pression internationale. La chute du mur de Berlin annonce alors la future réunification avec la RFA. Tchecoslovaquie : la révolution de velours : Sous l'impulsion de Vaclav Havel, les mouvements d'opposition constituent un forum civique qui propose aux autorités une négociation sur la démocratisation. Le système craque sous la pression, le Parlement aboli le role dirigeant du parti ( Vaclav Havel plébiscité en tant que Président de la République Roumanie : rejet des reformes de Gorbatchev par Ceaucescu. [...]
[...] Comment expliquer que l'URSS, chute aussi rapidement après 74 ans d'existence? Est-ce la conséquence de la politique d'endiguement des Etats- Unis mise en place depuis 1945, ou le résultat d'un effondrement de l'intérieur? Qui sont donc les responsables de l'effondrement de l'URSS ? En quoi peut-on parler de victoire américaine ou écroulement soviétique ? Tout d'abord la chute de l'URSS peut s'expliquer par la politique de fermeté des Etats-Unis Victoire américaine 1 L'URSS est l' empire du mal (Reagan) Dès son élection, RR recourt au langage de la GF, l'urss est l'empire du mal que l'on doit combattre. [...]
[...] o tester l'URSS énergiquement pour savoir si la nouvelle penseé n'était qu'un discours manipulateur ou s'il s'agissait d'un changement réel. Mais c'était une idée contestée et rejetée par les alliés des Etats Unis. Ces ambitions sont par la suite concrétisée : o Il s'agit d'abord de réduire l'insistance sur les négociations stratégiques, puisque d'après Bush, les armes nucléaires sont le symptome et non la cause de la GF, la véritable cause étant la division contre nature et forcée de l'Europe. [...]
[...] Mais cette réussite reste politique o Lors du Sommet de Reyjkavik en 86, les Etats Unis défendent les intérêts de l'Europe et garde leur avance en maintenant l'IDS. Mais, une fois le retard miltaire et nucléaire rattrapé, Reagan change de ton, il s'agit dorénavant de sauver le monde et écarter les armes nucléaires Plusieurs traité de désarmement mutuel sont donc signés. Mais l'arrivée de Bush marque la fin de cet optimisme, car 2 La fin de l'optimisme à l'égard de la nouvelle pensée ou la stratégie de l'administration Bush L'administration Bush se montre très méfiante vis-à-vis de la nouvelle pensée »des soviétiques, dont on avait pas vu encore de retombée concrète, et qu'on considérait purement tactique : on pensait que les Soviétiques jouait la carte de la Détente et du désarmement car ils ne pouvaient moderniser leur économie sans diminuer leur effort militaire et avoir recours aux technologies et aux crédits occidentaux. [...]
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