RI Relations Internationales, guerre, politique internationale, conflits internationaux, théories de la guerre, malthusianisme, darwinisme, nature humaine, anarchie, théorie marxiste, théorie hobbesienne, Kenneth Waltz, Martin Wight, théorie de l'équilibre de la puissance, théorie impérialiste
Le phénomène de la guerre est indissociable des relations internationales. Dans une société internationale « anarchique » où « les souverainetés sont déchainées » (René Jean Dupuy), la tentation de recourir à la guerre est toujours présente. De fait, la politique internationale s'articule bien souvent autour des oppositions, des antagonismes, des conflits, bref de la guerre. Pour l'allemand Carl Von Clausewitz la guerre, « conflit de grands intérêts qui se règle par le sang, est un acte de violence destiné à contraindre l'adversaire à exécuter notre volonté (c'est la poursuite de la politique par d'autres moyens) ». Pour le français, Gaston Bouthoul, la guerre « est une lutte armée et sanglante entre groupements organisés, menée de façon méthodique, limitée dans le temps et l'espace et soumise à des règles juridiques particulières ». Ainsi appréhendée, la guerre suscite des études sans cesse renouvelées. Il existe une multitude de théories de la guerre. Si on enlève le malthusianisme qui attribue une fonction de régulation à la guerre, ou celle du Darwinisme de la sélection des nations, on peut distinguer deux catégories de théories explicatives de la guerre.
[...] II- Les théories psychologiques et organisationnelles de la guerre Suite à Man, the State and War de Kenneth Waltz, qui avait distingué trois images possibles de la guerre, un deuxième type de classement propose de distinguer les théories des guerres selon qu'elles situent les causes de la guerre au sein de l'homme, au sein de la structure interne des États, ou au sein du système des États. Pour la première image, les théories psychologiques et organisationnelles des guerres soulignent la rationalité limitée des acteurs au moment de l'entrée en guerre. [...]
[...] Les explications théoriques de la guerre Le phénomène de la guerre est indissociable des relations internationales. Dans une société internationale « anarchique » où « les souverainetés sont déchainées » (René Jean Dupuy), la tentation de recourir à la guerre est toujours présente. De fait, la politique internationale s'articule bien souvent autour des oppositions, des antagonismes, des conflits, bref de la guerre. Pour l'allemand Carl Von Clausewitz la guerre, « conflit de grands intérêts qui se règle par le sang, est un acte de violence destiné à contraindre l'adversaire à exécuter notre volonté (c'est la poursuite de la politique par d'autres moyens) ». [...]
[...] La deuxième image, c'est la théorie de la guerre comme diversion. La théorie de la paix démocratique et la théorie impérialiste voient dans la nature des régimes des États, leurs idéologies et leurs enjeux de pouvoir interne, les causes des guerres. Pour la troisième image enfin, les théories de l'équilibre de la puissance font découler la guerre d'un déséquilibre entre les rapports de force en général ou en faveur de l'offensive et au détriment de la défense en particulier, alors que les théories des cycles et puissance établissent une corrélation entre périodes de transition ou de parité de puissances et guerre. [...]
[...] Il existe une multitude de théories de la guerre. Si on enlève le Malthusianisme qui attribue une fonction de régulation à la guerre, ou celle du Darwinisme de la sélection des nations, on peut distinguer deux catégories de théories explicatives de la guerre. La première porte sur les paradigmes généraux des R.I dont relèvent les théories de la guerre (Martin Wight) et la seconde relève des théories qui pour certaines situent la cause de la guerre au sein de l'homme, les autres au sein de la structure interne des États ou du système des États (II). [...]
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