En quelques siècles, après l'apparition de l'Etat moderne, mais avec une forte accélération au XXe siècle, la société interétatique s'est constituée puis s'est élargie et approfondie en société internationale. Comme le terme l'indique, la société interétatique est dominée par les relations entre Etats, pacifiques ou guerrières. A partir d'un cadre européen, son internationalisation a été marquée par un triple phénomène d'universalisation, d'institutionnalisation et de transnationalisation. Universalisation par la décolonisation et la multiplication du nombre d'Etats extra-européens ; institutionnalisation avec le développement des organisations internationales ; transnationalisation avec la croissance des échanges individuels ou collectifs n'empruntant plus le canal interétatique.
La société internationale qui en résulte est beaucoup plus diversifiée et s'attache à des dimensions plus nombreuses des relations sociales, non plus seulement politiques ou stratégiques, mais aussi économiques, culturelles, scientifiques, etc. Les approches multilatérales tendent également à se généraliser. Les deux types de société, interétatique et internationale, se superposent et s'imbriquent. La seconde enrichit, élargit et complique la première sans toutefois s'y substituer. Elles coexistent et s'harmonisent sans s'absorber.
La société interétatique traditionnelle n'a pas disparu. Elle s'est transformée à beaucoup d'égards mais subsiste à d'autres. Elle demeure un cadre fondamental d'organisation. Il était donc utile de montrer d'un côté ses éléments permanents et de l'autre la profondeur historique de la société internationale contemporaine. Pour celle-ci, elle est le fruit d'une triple évolution qui s'est déroulée au long du XXe siècle : l'éclatement du cadre européen a provoqué son universalisation ; le développement des organisations internationales a conduit à son institutionnalisation ; enfin, l'intensification des relations directes entre individus et groupes relevant de plusieurs Etats différents, la multiplication des échanges internationaux n'utilisant pas les canaux interétatiques classiques a entraîné sa transnationalisation. Mais ces trois phénomènes convergents démultiplient le cadre des relations interétatiques, le rendent plus complexe et plus solidaire davantage qu'ils ne bouleversent.
La reconstruction de l'Europe se faisant, la société internationale devenue universelle essaie de trouver un équilibre, tant au niveau politique (I), qu'économique (II).
[...] Comme le terme l'indique, la société interétatique est dominée par les relations entre Etats, pacifiques ou guerrières. A partir d'un cadre européen, son internationalisation a été marquée par un triple phénomène d'universalisation, d'institutionnalisation et de transnationalisation. Universalisation par la décolonisation et la multiplication du nombre d'Etats extra-européens ; institutionnalisation avec le développement des organisations internationales ; transnationalisation avec la croissance des échanges individuels ou collectifs n'empruntant plus le canal interétatique. La société internationale qui en résulte est beaucoup plus diversifiée et s'attache à des dimensions plus nombreuses des relations sociales, non plus seulement politiques ou stratégiques, mais aussi économiques, culturelles, scientifiques, etc. [...]
[...] En 1990, la conférence de Vienne sur les forces conventionnelles en Europe en vue de leur limitation aboutit au traité FCE signé le 19 novembre. Le traité dit Ciel ouvert signé le 24/03/1992 prévoit des vols d'observation réciproques des activités militaires des Etats membres d'Amérique du Nord, d'Europe et des parties asiatiques de la Russie. Le Traité sur l'interdiction totale et la destruction des armes chimiques est ouvert à la signature des Etats le 13 janvier 1993, la convention d'Ottawa sur l'élimination des mines antipersonnel est signé en 1997, et enfin, le Traité de désarmement nucléaire en 2002. [...]
[...] Les deux types de société, interétatique et internationale, se superposent et s'imbriquent. La seconde enrichit, élargit et complique la première sans toutefois s'y substituer. Elles coexistent et s'harmonisent sans s'absorber. La société interétatique traditionnelle n'a pas disparu. Elle s'est transformée à beaucoup d'égards mais subsiste à d'autres. Elle demeure un cadre fondamental d'organisation. [...]
[...] Il était donc utile de montrer d'un côté ses éléments permanents et de l'autre la profondeur historique de la société internationale contemporaine. Pour celle-ci, elle est le fruit d'une triple évolution qui s'est déroulée au long du XXe siècle : l'éclatement du cadre européen a provoqué son universalisation ; le développement des organisations internationales a conduit à son institutionnalisation ; enfin, l'intensification des relations directes entre individus et groupes relevant de plusieurs Etats différents, la multiplication des échanges internationaux n'utilisant pas les canaux interétatiques classiques a entraîné sa transnationalisation. [...]
[...] Le GATT est mis sur pied en 1947 par le traité de la Havane, à défaut de pouvoir créer une organisation du commerce international ; en effet, il ne s'agit pas d'une véritable organisation internationale, mais d'une réunion de nations ayant des droits et obligations différents selon leur degré d'adhésion à l'accord. Il organise des cycles de conférences sur plusieurs années, dans lesquels tente de s'imposer le respect d'une concurrence loyale entre nations et où se négocie la libéralisation du commerce international touchant aussi bien les produits que les services, en particulier la réduction des droits de douane, mais où se règlent également les différends[1]. [...]
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