Relations internationales, histoire, ordre bipolaire, Est, Ouest, camp occidental, camps socialiste, alignement, communisme, militaire, armée rouge, armée populaire, Moscou, Roumanie, guerre d'Algérie, Général de Gaulle, France, Charte des Nations unies, République Populaire de Chine, Mouvement des Non-Alignés
Plusieurs constats s'imposent :
- Dans chacun des deux camps, l'alignement n'est pas parfait. Certains États n'ont pas respecté les règles du jeu.
- De 1945 à 1989, la société internationale a évolué : on assiste à une multiplication des États. Et beaucoup de nouveaux États ont refusé cette bipolarisation.
En 1949, le camp socialiste remporte une victoire considérable avec l'apparition de la République populaire de Chine (900 millions de personnes socialistes).
Cette victoire s'explique par la solidarité surtout de l'Union Soviétique dans la prise de pouvoir grâce à une aide militaire et matérielle. Cette solidarité ne se démentit pas dans les premières années.
[...] L'évolution des relations internationales dans l'Histoire : la remise en cause de l'ordre bipolaire Est et Ouest Plusieurs constats s'imposent : Dans chacun des deux camps, l'alignement n'est pas parfait. Certains états n'ont pas respecté les règles du jeu. De 1945 à 1989, la société internationale a évolué : on assiste à une multiplication des états. Et beaucoup de nouveaux états ont refusé cette bipolarisation. La remise en cause interne Les intérêts strictement étatiques vont primer sur la polarisation. Dans le camp socialiste En 1949, le camp socialiste remporte une victoire considérable avec l'apparition de la République populaire de Chine : 900 millions de personnes socialistes). [...]
[...] Au milieu des années 60, la France commence à édifier une force de dissuasion nucléaire indépendante. Elle refuse le bouclier américain. Elle se dote de sa propre force de frappe, susceptible de pouvoir tout viser : Est ou Ouest. Le nucléaire est donc un instrument d'indépendance nationale. La France mène sur le plan diplomatique une action qui ne respectera pas les règles de la diplomatie occidentale : la reconnaissance en 1964 de la République Populaire de Chine, ou l'action de la France auprès des différents mouvements de décolonisation et l'appui diplomatique donné par Paris à tous les Etats souhaitant se soustraire des deux blocs (action mal ressentie pendant la guerre du Viêt-Nam, même si l'Histoire donnera raison à la France). [...]
[...] Ces nouveaux états auraient dû se ranger dans un des deux camps si la bipolarisation expliquait tout. Mais cela est beaucoup plus complexe. Ces états nouveaux ont participé à la bipolarisation mais sans s'y inscrire complètement. Rapidement, à l'instigation de la République Populaire de Chine, les nouveaux états s'efforcent de présenter une troisième voie distincte des deux autres. Pour Pékin, Washington et Moscou sont égaux : ils sont égoïstes car ils visent tous deux la domination conjointe du monde. Cette position sera formalisée par la création du Mouvement des Non-Alignés à l'initiative : Du colonel Nasser (Egypte) Du maréchal Tito (Yougoslavie) Du président Nehru (Inde). [...]
[...] En revanche, une influence directe et immédiate sur les relations internationales entre les Etats se remarque : il existe deux stratégies différentes. D'un coté une superpuissance (l'Union Soviétique) qui s'accommode d'un partenariat avec les Etats-Unis pour diriger le monde, et de l'autre côté, la Chine, leader des pauvres et des opprimés. L'affrontement est alors diplomatique. Ces deux pays possèdent 8000 km de frontières communes : la contestation se marque au sujet de ces frontières. Dans les années 60, on assiste à un affrontement armé : l'Armée Rouge contre l'Armée Populaire à propos du fleuve Amour. [...]
[...] Les anciennes puissances (Grande-Bretagne et France) s'opposent aux Etats-Unis, état décolonisateur. Cette différence de principes va se développer et s'intensifier avec le Général de Gaulle en 1958 qui veut que la France redevienne une grande puissance. A partir de la fin de la guerre d'Algérie (1962), la France va progressivement prendre ses distances avec le camp occidental. Toutefois, il n'a jamais été question que la France devienne un Etat neutre ou neutraliste, mais la France ne souhaite pas un alignement sur les Etats-Unis. [...]
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