Ordre chrétien, Pape, roi, relations internationales, histoire, Philippe le Bel, Empire romain, féodalité, pouvoir temporel, pouvoir spirituel, évêques, guerre de 100 ans, réforme, Europe, paix d'Augsbourg, Madeleine Albright, Saddam Hussein, impérialisme
Les relations internationales sont loin d'être un processus figé dans le temps et dans la forme. Elles sont toujours animées par deux forces contradictoires :
- La première tend à la stabilité, la sécurité dans les rapports sociaux et juridiques.
- La deuxième est liée aux évolutions économiques, celles des mentalités : c'est une force qui pousse au changement.
C'est le jeu entre ces deux forces qui crée les évolutions des relations internationales. C'est une dialectique ouverte, sans sens prédéfini. Elles oscillent sans arrêt entre équilibre, remise en cause, puis de nouveau équilibre, remise en cause...
[...] Le Pape, suite aux conciles, veut réglementer la guerre. Par exemple, on ne doit pas tuer des femmes, des enfants, des vieillards. On ne doit pas se battre certains jours comme le dimanche ou des jours saints. En 1949, les accords de Genève, la Croix-Rouge, sont une traduction moderne des volontés du Pape pendant la féodalité. Ce mécanisme de stabilité va être bousculé, remis en cause : le christianisme a-t-elle été unificateur ? l'est-il toujours ? Le sentiment national apparaît vers 1300-1400. [...]
[...] Ils traduisent la volonté des Etats européens de prendre les richesses du Nouveau Monde. Il n'y a donc pas de combats entre les Etats européens en Europe, mais en Amérique (latine, centrale). Cette volonté de richesses crée une opposition nationale. Avec la Réforme apparaît une autre religion en Europe, le protestantisme. Elle signe la fin de l'unité spirituelle. Les guerres sont internationales et religieuses. En 1555, suite à la paix d'Augsbourg naît la maxime A chaque prince, sa religion . [...]
[...] L'évolution des relations internationales dans l'Histoire : l'ordre chrétien ou les conflits entre le Pape et le Roi Introduction Les relations internationales sont loin d'être un processus figé dans le temps et dans la forme. Elles sont toujours aniles par deux forces contradictoires : La première tend à la stabilité, la sécurité dans les rapports sociaux et juridiques. La deuxième est liée aux évolutions économiques, celles des mentalités : c'est une force qui pousse au changement. C'est le jeu entre ces deux forces qui crée les évolutions des relations internationales. [...]
[...] Les relations internationales sont des relations d'Etats, dans une juxtaposition des souverainetés, quels que soient les modes d'exercice, d'expression de cette souveraineté. Cela vise une cohabitation des pouvoirs, des Etats. C'est la question que se posait Madeleine Albright, secrétaire d'Etat américaine, pour le cas de Saddam Hussein lorsque l'Irak menaçait le Koweït et l'Arabie saoudite : faut-il l'éliminer ? ou au contraire le laisser continuer à diriger parce que malgré tout, il fait exister un état (le but étant de de pas morceler l'état). [...]
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