Ordre américain, désordre, chute Union soviétique, superpuissance, ordre international, guerre du Golfe, George Bush, bipolarisation, invasion du Koweït, Charte des Nations Unies, Tempête du désert, Somalie, droits de l?Homme, Etat de droit, société de consommation, Henry Kissinger, Conseil de sécurité, Ukraine, République Populaire de Chine
Avec la chute de l'Union soviétique ne subsiste plus qu'une superpuissance. L'ordre international va s'édifier autour de la superpuissance américaine. Mais les conditions de l'établissement de l'ordre américain vont révéler une série d'ambiguïtés qui vont faire de cet ordre un ordre très contesté.
[...] Cette situation aboutit à un paradoxe dans la société internationale : Si les Etats-Unis interviennent, on le leur reproche S'ils n'interviennent pas, on le leur reproche S'ils choisissent le départ, on leur reproche de partir trop tôt ou d'avoir mal agi. En 1999, la société internationale est beaucoup moins stable que pendant la bipolarisation : l'Afrique est à feu et à sang, l'insécurité frappe beaucoup de régions du monde, notamment en raison de prises d'otages (Amérique latine, Soudan . Cette insécurité devient internationale et systématique. L'ordre américain est donc imparfait. [...]
[...] Tout ceci échappe à l'ordre américain. C'est la même chose pour la République Populaire de Chine : elle se réinsère dans le jeu économique international : son parterre économique est trop important pour que l'on puisse lui imposer un ordre dont elle ne veut pas. La contestation de l'ordre américain vient également du fait que l'ordre américain se pense comme un ordre entre Etats. Son matériel militaire qui a une portée d'ordre international est menacé tout autant par des forces transnationales (terrorisme international, trafic de drogue . [...]
[...] L'évolution des relations internationales dans l'Histoire : l'ordre américain Avec la chute de l'Union soviétique ne subsiste plus qu'une superpuissance. L'ordre international va s'édifier autour de la superpuissance américaine. Mais les conditions de l'établissement de l'ordre américain vont révéler une série d'ambiguïtés qui vont faire de cet ordre un ordre très contesté. L'établissement de l'ordre américain Par la conjonction d'une situation stratégique, le monde assiste à : La disparition de l'Union soviétique La guerre du Golfe Et une réflexion théorique de Bush pour essayer d'en tirer une systématisation de la société internationale. [...]
[...] Par ailleurs, cet ordre américain est tributaire, plus que dans aucun autre état, de considérations de politique intérieure, en raison de l'importance des médias et de l'opinion. Ainsi, l'ordre international est aléatoire. Les Etats-Unis sont pris entre deux options diplomatiques pour organiser la société internationale : Soit une politique pour organiser la société internationale sur le modèle de Wilson, les Etats-Unis étant porteurs de valeurs universelles (démocratie, droits de l'Homme . ) Soit, comme Henry Kissinger le prône : un équilibre. Le rôle des Etats-Unis est de maintenir les équilibres internationaux, c'est-à-dire les rapports interétatiques acceptables et défendre les intérêts américains. [...]
[...] C'est la libération du Koweït, l'Irak est placé sous tutelle internationale. L'opération de 1991 Tempête du désert fondée sur la résolution du Conseil de sécurité des Nations Unies n'est pas l'opération des Nations Unies, mais une coalition commandée par les Etats-Unis sur mandat des Nations. Ce sont les éléments à partir desquels Bush va construire le nouvel ordre international. C'est la fin de l'affrontement Est/Ouest, la fin des confrontations idéologiques. On peut donc faire fonctionner les mécanismes multilatéraux (Charte des Nations Unies) pour assurer la paix dans le monde. [...]
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