L'évaluation des risques dans les Relations Internationales n'est plus en cette fin de siècle ce qu'elle était encore dans les années 80. L'approche classique consistait alors à étudier l'état perturbateur comme s'il était pleinement autonome dans sa conduite des affaires. Il y aurait aujourd'hui quelque naïveté à étudier les caractéristiques spécifiques d'un pays sans l'inscrire dans un mouvement de facteurs internes et externes, qui combinent les comportements d'acteurs nationaux et internationaux, ainsi que le fonctionnement des grands systèmes économiques, politiques et sociaux. L'apparition d'un bouleversement dans la stabilité mondiale peut certes survenir ici ou là et à tel moment; c'est pourquoi la dimension historique et géographique des risques reste essentielle. Cependant tout changement résulte toujours d'une combinaison de facteurs dans lesquels les facteurs externes, intentionnels ou non, sont de plus en plus prédominants
[...] Les technologies de l'information se révèlent encore plus décisives en matière d'informations sensibles ou d'espionnage. En effet, la surveillance globale des champs de bataille constitue un préalable stratégique décisif pour simuler, préparer et engager le combat. Les progrès des micro technologies permettront de mettre en œuvre des essaims de microsatellites d'écoute et d'observation ainsi que de multiples systèmes au sol. Grâce aux satellites il est devenu possible de voir, communiquer et écouter le monde entier. Le laser quant à lui, permis de repérer les systèmes électro-optiques que jusque là les radars n'arrivaient pas à capter. [...]
[...] Cette étude vise donc à dresser un portrait du monde dans l'optique ordre ou désordre international, en se basant sur les différentes caractéristiques abordées ci-dessus. Le rôle prépondérant des puissances ancrées dans le processus de mondialisation en termes de poids économique, de contrôle idéologique et d'influence culturelle, et d'avancée technologique sera confronté aux phénomènes en marge du village global tels que la criminalité financière, les inégalités entre les laissés pour compte et les mondialisés et les mouvements civiques. Le théâtre de la concurrence : les acteurs et leur rôle La mondialisation économique et financière se fait de nos jours selon un libéralisme qui finit même par inquiéter ses plus ardents défenseurs. [...]
[...] Jusqu'il y a quelques années, aux États-Unis et au Japon, des restrictions rigoureuses pesaient sur les activités des banques alors que, dans les pays de l'Union Européenne, les restrictions sur ces établissements financiers étaient moins contraignantes. Réglementation et surveillance visaient à assurer la stabilité du système financier en protégeant l'épargnant et l'investisseur. Des dizaines de milliers de sociétés de toute taille n'avaient qu'une activité spécialisée qui n'était que locale. Les grandes banques dominaient leur marché national mais jouaient les seconds rôles à l'étranger. Les progrès de la déréglementation ont été, somme toute, remarquables. [...]
[...] Elles offrent au crime organisé les outils pour transgresser les lois. On trouve des scandales financiers dans tous les secteurs de l'économie : Armement, travaux publics, santé, télécommunication, banque et assurance ils ouvrent la porte au crime organisé en leur montrant l'exemple. La panoplie d'outils mise à la disposition des organisations mafieuses permet cette réalité : Ententes et cartels, absorption et fusion, fraudes et évasions fiscales par filiales offshore (paradis fiscaux), délits d'initiés, violation en matière de droit du travail et de liberté syndicale, etc. [...]
[...] Les ONG ont eu pour avantage de permettre cette expression de la société civile dans les débats internationaux. Celles-ci et autres représentants de la société civile contribuent aujourd'hui à édifier un droit informel qui sera plus tard la base de nouvelles règles du droit international formel. L'Asie est le décor de bon nombre de situations mettant en scène des Etats ayant des relations tout à fait différentes entre eux. Certains pays asiatiques font preuve de persuasion vis-à-vis d'autres, et ce de différentes manières, qu'elles soient légitimes ou plus sournoises. [...]
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