Cours s'interrogeant sur la capacité de l'Europe, dans un contexte qui a permis au terrorisme d'élargir son champ d'investigation, d'apporter des réponses plus fiables et plus efficaces.
[...] Il faut donc peut être penser à autre chose. II. Une solution potentielle contre le terrorisme : la RESILIENCE La résilience apparaît aujourd'hui comme le chaînon manquant des stratégies anti-terroristes. A l'origine le mot est utilisé en métallurgie pour désigner une qualité de matériaux qui tient à la fois de l'élasticité et de la fragilité et qui à donc la capacité de retrouver son état à la suite d'un choc. Le terme aujourd'hui est reprit par les informaticiens pour identifier la qualité d'un système fonctionnant malgré des failles. [...]
[...] Il va donc falloir coopérer, même si il n'est pas possible d'imaginer une euro police à 25 pays. Cette coopération devra être complété par le développement de système de vidéo surveillance, un contrôle accrue des téléphones portables et d'Internet avec tous les risques d'abus que cela peut entraîner (comme les tribunaux d'exception ou encore le système de détention extrajudiciaire proposer par l'ex chancelier Schröder pour les individus suspects d'intentions terroristes). L'UE dispose aujourd'hui d'un certain nbs d'outils théorique : le mandat d'arrêt européen, le groupe de TREVI (=collaboration implicite entre les ministères de l'intérieur et de la justice), Europol et Eurojust on tend à une coopération entre les polices et les justices européennes. [...]
[...] La question aujourd'hui est de savoir comment traiter le terrorisme à l'intérieur d'un espace européen. A Londres les terroristes étaient de jeunes citoyens britanniques, parfaitement intégrés et donc non identifiables. Ce qui implique que l'on apporte des réponses adaptées. Les attentats de Londres, ceux de Madrid nous mettent devant une évidence, nous devrons désormais vivre avec la menace terroriste au quotidien. Ce constat éloigne pour l'instant la perspective d'une guerre globale qui elle-même connaîtrai une fin définitive et on se fixe un jour de victoire. Cela n'est plus envisageable. [...]
[...] L'exemple de la Russie de Poutine, dans le contexte de la Tchétchénie procède de la même volonté de laisser pourrir une situation dans la quelle le terrorisme international continu à recruter les mécontents, les frères ou sœurs d'indépendantistes assassiné, les islamistes convaincus, etc. En refusant de s'intéresser à la vraie racine du problème, on fini par ne plus maîtriser les répercutions de ce terrorisme extérieur sur le développement du terrorisme intérieur. A Londres les terroristes étaient des résidents d'origines pakistanaises, jamaïquaines. [...]
[...] Cette approche de la psychologie de l'adversaire correspond à un élément bien connu des relations internationales et en particulier au moment de la guerre froide, lorsque l'équilibre de la terreur rendait inutile les forces de l'autre car les deux adversaires se croit de même puissance. Dons la résilience ressemble au terrorisme lui- même car elle est virtuelle et ne pourra prouver son efficacité qu'après l'attaque. Il en est de même pour les terroristes. La résilience correspond à un phénomène qui n'a rien d'automatique. Les experts l'on constaté à propos de la population de Londres au XXème siècle car la population avait été terrorisé par la première guerre et s'attendait à pire pour la seconde. [...]
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