L'année 1815 est considérée comme une année charnière marquant ainsi un tournant historique dans le paysage politique et social au sein de l'espace européen.
[...] L'émergence de nouvelles idéologies politiques. Alors que la monarchie, souhaite par définition une une politique mené par une élite aristocratique, la volonté populaire est tout autres, les réformes amenés par la Révolution ont profondément changé la société que l'ancien régime connaissait, et ainsi en une question demeure, comment ces monarchies souvent conservatrices vont elles pouvoir assurer leur légitimitée souveraineté en Europe ? Au delà des conquêtes, au delà des administrations, au delà des institutions, la Révolution a apporté de nouvelles idéologies, les faisant germer dans esprit des hommes, ceux qui avaient avant, la certitude que changer les choses étaient impossible entraperçoivent dorénavant le fait qu'un nouveau monde est possible. [...]
[...] Un événement va marquer cette déchirure qui touche Europe: le retour de Napoléon pour ses 100 jours. Suite aux 100 jours le fossé se creuse d'avantage encore, entre royalistes et bonapartistes, le même problème se pose partout en Europe, certains pays comme Autriche (ou encore la Prusse) affiche une politique conservatrice que représente la toute puissance de la lignée des Habsbourgs, et François Ier, son souverain, refuse instauré autre chose qu'une société aristocratique, et tout en muselant la presse, donne la chasse aux opposants politiques. [...]
[...] Les souverains européens affichent tous la même volonté de ne pas reproduire les 25 dernières années. C'est dans cette optique que s'ouvre le Congrès de Vienne le 1 novembre 1814 et qui va durer presque un an (jusqu'au 8 juin 1815). A ce moment alors que Napoléon vient d'abdiquer avril 1814), la restauration de la royauté est totale en Europe, elle s'organise pourtant de manières différentes. En effet, certains pays, comme l'Autriche (François Ier), la Prusse (Frédéric-Guillaume III), ou Espagne (retour sur le trône des Bourbons avec Alexandre VII), décident de rétablir absolutisme avec toutes ses caractéristiques (centralisation des pouvoirs autour du roi, aristocratie toute puissante ) bien évidemment sans le consentis préalable du peuple. [...]
[...] On accorde a Autriche le royaume de Lombardie ainsi que l'ancienne République de Venise. Une société bouleversée et remodelée. En 1815, malgré la restauration en Europe et toutes les mesures prises par les royautés pour oublier la Révolution, un retour semble impossible, en effet en envahissant Europe, Napoléon n'y a pas porté que ces armées mais également les idées propres a la révolution, parmi celles-ci, une, va marquer a jamais la face de Europe: « le droit des peuples a disposer d'eux même ». [...]
[...] De cela, naitra alors un sentiment de frustration de la part de ses peuples souhaitant voir leurs « nations » unifiés. Évidemment a ce concept oppose aristocratie européenne, qui regardant d'abord leurs puissances, voit d'un mauvais œil le fait de perdre des territoires. Encore une fois, le conflit opposant volonté populaires et aristocrates crée une rupture entre la « nation » et ses dirigeants. Cette rupture, faisant naitre rancœurs et colères semble déjà mener en 1815 vers des problèmes futurs pour un système étatique conservateur. [...]
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