Pour la Chine, la présence en Afrique est considérée comme historique, elle a toujours été en soutient de la décolonisation. Elle ne se considère pas comme opportuniste mais plutôt comme une « amie » de l'Afrique.
La Chine est présente économiquement en Afrique, mais le commerce y est asymétrique. En Chine, la part du commerce réalisé avec l'Afrique n'est que de 3,4%. Du point de vue de l'Afrique, la Chine représente le principal partenaire économique : 2ème client du Gabon et Guinée, 1er investisseur au Soudan...
Depuis 2000, la Chine organise le Forum sur la Coopération Sino-Africaine (FOCSA), ce qui a pour effet d'accélérer la coopération économique avec l'ensemble du continent africain.
Mais la présence chinoise suscite beaucoup de controverse ! En effet, on ne connaît pas le montant réel de l'ensemble des IDE car les statistiques sont très incomplètes. Il y a un phénomène de « Road Tripping » et les investissements finaux sont difficiles à déterminer car il y a une sortie frauduleuse des capitaux chinois grâce aux paradis fiscaux.
[...] Depuis 2002 avec Da Silva, il y a une vraie politique Africaine avec notamment 20 ouvertures d'ambassades sur le continent africain.
Il y a une proximité culturelle et géographique. Le Brésil a aujourd'hui principalement des relations avec l'Afrique lusophone.
Il participe par exemple au développement des bio-carburants. Il y a aussi une coopération dans le domaine médical.
Le Brésil ne cherche pas des matières premières en Afrique, mais des contrats économiques (agroalimentaire) et aussi un soutien diplomatique car l'Afrique possède 53 voix à l'ONU ce qui intéresse le Brésil qui voudrait gagner en importance international. Il cherche en effet à obtenir un siège permanent.
[...] Le rôle de la manutention portuaire est très important en Afrique : la plupart des ports sont gérés par des sociétés étrangères (Bolloré possède par exemple plus de 20 ports), sauf en Afrique du Sud. La Chine a un grand savoir faire dans ce domaine (Cosco, CSCL). L'exploitation des ports ne présente aucun risque d'insolvabilité, c'est un avantage politique. (...)
[...] Les perspectives envisageables Les aspects négatifs : Les pays d'Amérique Latine sont trop dépendants des matières premières, cette situation est plus grave qu'en Afrique car il y a très peu d'acheteurs potentiels pour les métaux (contrairement au pétrole). Il faut se préparer à une véritable crise en Amérique Latine. Le marché s'ouvre peu à peu à l'Asie alors que les coûts salariaux sont beaucoup plus élevés qu'en Chine. La destruction des emplois et le coût de la vie augmentent progressivement. [...]
[...] Les aspects positifs : Il y a dans l'ensemble une amélioration de la situation économique. Les pays d'Amérique Latine sont moins endettés et possèdent de plus en plus d'infrastructures. Le Panama a par exemple décidé d'élargir son canal. Ceci est nécessaire face aux projets en cours : le premier consiste en un corridor au Mexique mais cela n'en est encore qu'au stade de l'étude. Le second est un projet ferroviaire chinois en Colombie dont la réalisation est imminente. La rivalité en Asie centrale 1. [...]
[...] Il y a aussi une coopération dans le domaine médical. Le Brésil ne cherche pas des matières premières en Afrique, mais des contrats économiques (agroalimentaire) et aussi un soutien diplomatique car l'Afrique possède 53 voix à l'ONU ce qui intéresse le Brésil qui voudrait gagner en importance international. Il cherche en effet à obtenir un siège permanent. La Turquie La présence de la Turquie en Afrique peut paraître surprenante au départ. La première visite d'un Premier Ministre turque en Afrique remonte à 2005 avec Recep Erdogan. [...]
[...] Il y a par ailleurs une proximité géographique indéniable. b. La raison minière L'Afrique est comme l'Australie, une grande réserve en matières premières, or les pays d'Asie ont un besoin croissant de matières premières et il y a donc de plus en plus d'échange. La Chine a besoin de ces matières premières, elle est par exemple la première consommatrice de fer et de manganèse et ne produit rien ! En outre, le domaine forestier africain constitue une immense réserve en bois, celui-ci est facile à travailler, et est imputrescible (il y a des nombreux bois précieux). [...]
[...] La Chine a le sentiment d'être prioritaire. Elle y a construit le plus grand oléoduc du monde en 2005. Elle encourage par ailleurs les investissements via une stratégie de colonisation humaine. b. Une stratégie politique L'obsession de la Chine est d'empêcher la réalisation du projet américain GUUAM. Celui-ci a échoué en partie à cause de la Chine mais aussi car il y a une absence d'aide financière massive et une déception de l'électorat envers le pouvoir en place par les USA. [...]
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