L'aide au développement répond à l'impératif de solidarité qui est au cœur du pacte républicain français. Elle répond également au souci de vivre dans un monde plus sûr. La paix et la sécurité mondiales ne peuvent naître de la misère, des pandémies, de l'absence d'États démocratiques soucieux du bien-être de leur population.“, annonce le site du ministère français des affaires étrangères.
L'aide au développement est plus généralement définie comme l'ensemble des moyens mis en œuvre par un agent économique (Etat, ONG, association, organisation internationale...) étranger pour impulser le renforcement d'un Etat tiers et si on ne compte plus les définitions du développement, les formes différentes de l'aide sont encore plus nombreuses...Il s'agit en effet autant de financer un projet que d'accorder un crédit ou d'établir un cadre juridique, d'enseigner, de soigner, de faire des recherches, de conseiller techniquement... L'aide au développement doit être distinguée de l'aide d'urgence en ce sens qu'elle a vocation à accompagner la population locale vers une autonomie économique tandis que l'aide d'urgence intervient après des situations de catastrophes naturelles, de conflits armés...
[...] Elle a permis de développer des structures agraires rentables, des infrastructures utiles et entretenues par les profits qu'elles créent. Les succès français Dans son article, Comment on aide l'Afrique, Eric CHAMBAUD critique les procédures de l'aide française au développement en partant de la réflexion que ce n'est pas tant son insuffisance, mais sa contre-productivité qui est à l'origine du mal-développement. Selon lui, l'Afrique n'irait plus du tout dans le sens du développement, au contraire, certains pays seraient en phase de désindustrialisation, avec une régression de la production agricole. [...]
[...] Jusqu'en 1961, cette aide était octroyée dans des conditions relativement opaques et il était difficile d'en connaître le montant, les conditions, les buts, et même les récepteurs concrets. Mais cette aide s'est doucement transformée en arme politique, et l'est restée jusqu'à aujourd'hui. Parallèlement, il devint possible de mesurer cette aide et d'en identifier les bénéficiaires. On peut à présent dire que les aides chinoises à cette époque eurent pour motif une solidarité politique entre pays communistes, ou la promotion de l'idéal communiste là où il y avait un espoir de convertir un pays à un tel régime. [...]
[...] Si le caractère politique des motifs de l'aide au développement pose nécessairement la question de son efficacité, le rapport de 1998 de la Banque Mondiale Assessing Aid: What Works, What doesn't and Why? tend à prouver qu'elle est toujours le résultat de la qualité des politiques économiques mises en oeuvres, c'est-à-dire que les résultats sont fonction de certaines conditions qui ne dépendent pas uniquement du pays donneur. Les conditions de réussite en matière de développement: stabilité macroéconomique, haut niveau d'épargne et d'investissement, des politiques publiques favorables à la fois à une relative égalité des revenus, à un droit appliqué et à une amélioration du fonctionnement des marchés financiers. [...]
[...] Soudain, l'ouest se préoccupa du travail forcé en Chine, des exécutions publiques, du manque de démocratie Parallèlement, et de manière surprenante, l'Afrique eut une réaction plus modérée, voire une attitude de soutien. Ainsi, l'Afrique eut peur de la menace des projets de démocratisation forcée en Chine, puisqu'elle savait que c'était un premier de l'ingérence néo-impérialiste Elle savait également que la transformation de la Chine signifierait une perte des aides et se rangea alors de son côté et ce fut le début d'une amitié solide. [...]
[...] En effet, ils sont un relatif moyen de pression, aux côtés des organisations non-gouvernementales. Le couple médias-ONG encourage alors l'initiative civique, à travers laquelle ce sont les citoyens directement qui agissent pour l'aide au continent africain (envoi de sacs de riz, volontariat, aides financières . Ce sont les médias qui les sensibilisent, les ONG qui les coordonnent. Enfin, la France voit croître les préoccupations de l'Union européenne par l'Afrique, Bruxelles envoie des aides à la hausse, et encourage les membres de l'Union à faire de même, indépendamment des intérêts du moment. [...]
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