Le 4 octobre 2006, le président américain George W. Bush signait une loi autorisant la construction d'un mur frontalier entre les Etats-Unis et le Mexique pour freiner l'immigration clandestine. Le Mexique partage en effet 3.326 km de frontières avec les Etats-Unis.
Cette décision du président américain a engendré de vives réactions des Mexicains et a suscité des tensions entre les deux pays. Elle s'inscrit dans les relations complexes qu'entretiennent les Etats-Unis et le Mexique depuis le 19ème siècle.
Les relations entre les Etats-Unis et le Mexique sont en effet marquées par la guerre qui les a opposés de 1846 à 1848 et par la signature de l'ALENA en 1994 (I).
Les relations entre les deux pays apparaissent aujourd'hui déséquilibrées et se focalisent sur deux dossiers majeurs : la question des échanges commerciaux et celle de l'immigration clandestine (II).
[...] La majorité de ces immigrés Mexicains se situe en Californie, au Texas et au Nouveau-Mexique. La décision américaine de construire un mur à la frontière mexicaine En novembre 2006, le président des Etats-Unis a signé une loi autorisant la construction d'un mur frontalier entre les Etats-Unis et le Mexique afin de freiner l'immigration clandestine. Ce mur sera équipé de caméras milliard de dollars devraient être dépensés pour construire un mur de 1.125 km. Cette décision américaine a été très mal perçue par le Mexique. [...]
[...] L'ALENA a également été perçue par les habitants du Chiapas comme une preuve que le gouvernement fédéral les laissait de côté: le centre et le nord du pays se développaient rapidement grâce au fort dynamisme de sa population et l'amélioration de ses infrastructures alors que le sud du pays restait dans l'inertie, la pauvreté et le sous-développement. Le mouvement des paysans du Chiapas s'est donc organisé au sein de l'Armée zapatiste de libération nationale ou Ejercito Zapatista de Libéracion Nacional (EZLN), conduits par le sous-commandant Marcos, qui a organisé un soulèvement du Chiapas en 1994. Aujourd'hui, la situation au Chiapas reste extrêmement tendue. Quel rôle joue le pétrole dans les relations entre les Etats-Unis et le Mexique ? Le Mexique est le 5e producteur mondial de pétrole et le 9e exportateur. [...]
[...] Pouvez-vous nous rappeler ce qu'est la doctrine Monroe ? Le 2 décembre 1823, le président américain républicain James Monroe prononce un discours à l'intention des Européens qui fixe des directives à la diplomatie des États-Unis. Ces directives vont constituer ce que l'on a appelé la doctrine Monroe, qui définit trois principes: - le continent américain (dans son ensemble : Amérique du Nord, centrale et du Sud) doit désormais être considéré comme fermé à toute tentative ultérieure de colonisation de la part de puissances européennes, - toute intervention d'une puissance européenne sur le continent américain serait considérée comme une manifestation inamicale à l'égard des Etats-Unis (les Etats-Unis sont donc habilités à intervenir en Amérique centrale et latine pour limiter les velléités européennes) ; - En contrepartie, toute intervention américaine dans les affaires européennes est exclue. [...]
[...] En plus de l'ALENA, conclusion d'un Accord Nord-américain sur la coopération dans le domaine de l'environnement : la Commission qui le supervise a pour mission de réduire les risques de conflits commerciaux et environnementaux et de promouvoir l'application effective des législations nationales sur l'environnement. Quelles sont les perspectives d'extension de l'ALENA ? Les gouvernements américains ont toujours souhaité étendre l'ALENA à tout le continent américain sous le nom de Zone de libre-échange des Amériques (ZLEA). Une telle extension rencontre toutefois de vives oppositions en Amérique du Sud. [...]
[...] La signature de l'ALENA Des perspectives économiques intéressantes pour le Mexique ALENA = accord de libre-échange nord américain. Signé entre le Canada, les États-Unis et le Mexique, l'ALENA est entrée en vigueur le 1er janvier 1994. Cet accord est destiné à favoriser les échanges commerciaux et les investissements entre les partenaires : - vaste programme d'élimination des droits de douane et de réduction des barrières non-tarifaires. - dispositions relatives à l'investissement, aux services, à la propriété intellectuelle, à la concurrence et au règlement des différents. Il s'agit d'un accord de libre échange, sans intégration politique. [...]
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