Etats-Unis, Syrie, Bashar al-Assad, Washington, isolement diplomatique, monde arabe, plan Annan, communauté internationale
Depuis mars 2011, la Syrie de Bashar al-Assad est au centre de l'attention médiatique. Après avoir touché la Tunisie, l'Egypte, la Lybie, le Yémen, Bahreïn et la Jordanie, le « printemps Arabe » a gagné les rues Syriennes. Les manifestations pacifiques réprimées dans le sang par le régime Syrien, se sont progressivement transformées en affrontements armés avec l'armée et les différentes milices au service du clan al-Assad. Aujourd'hui, après plus d'un an de conflit, entre 10 000 et 13 000 Syriens ont perdu la vie dans les affrontements (sur un total de 22.5 millions d'habitants). Malgré un isolement diplomatique dans le monde Arabe, des sanctions financières qui ont durement frappé l'économie et une militarisation de l'opposition, Bashar al-Assad est toujours au pouvoir en Syrie et continue « d'écraser » les quelques quartiers et villages rebelles encore existants. Le plan Annan, rentré en vigueur le 12 avril et déjà violé à de multiples reprises par les autorités Syriennes, ne semble être rien d'autre qu'une énième tentative de Damas de gagner du temps et de faire croire à la communauté internationale que le régime souhaite trouver une solution diplomatique.
[...] Le régime de l'Ayatollah Ali Khamenei se verrait irrémédiablement affaibli par la chute de son allié Alaouite. La maison Blanche estime également que la chute de Bashar al-Assad représente une opportunité pour la sécurité d'Israël car le régime Syrien actuel finance et arme le Hezbollah Libanais et le Hamas Palestinien, deux groupes Islamo-nationalistes qui ont déjà affronté l'Etat Hébreux, respectivement en 2006 et 2008. Cependant, les experts en sécurité du Président Obama redoutent des conséquences négatives si le régime Syrien venait à s'écrouler. [...]
[...] Dans cette note de synthèse, nous analyserons la position des Etats-Unis vis-à-vis de la crise en Syrie. Nous nous intéresserons aux enjeux qui motivent cette position, et nous résumerons les mesures prises par Washington pour atteindre son objectif. Pour comprendre les mesures discutées à propos du conflit Syrien, il est primordial d'analyser tout d'abord la position des Etats-Unis. L'administration Obama plaide en faveur d'un arrêt définitif des violences perpétrées contre le peuple Syrien et pour l'acheminement d'une aide humanitaire d'urgence. [...]
[...] Les Etats-Unis craignent également que le conflit Syrien se répercute dans toute la région, particulièrement dans des pays ou l'équilibre ethnique et religieux est fragile, comme au Liban et en Irak. La révolte en Syrie, comme celle de Lybie en 2011, est une occasion pour les Américains de contribuer à la chute d'un des rares dirigeants Arabe de la région dont le régime n'est pas pro-occidental. Washington verrait d'un très bon œil l'avènement d'un gouvernement allié en Syrie, un pays qui occupe une position géographique hautement stratégique. [...]
[...] GSI – Politique américaine de sécurité Les Etats-Unis face à la crise en Syrie Introduction Depuis mars 2011, la Syrie de Bashar al-Assad est au centre de l'attention médiatique. Après avoir touché la Tunisie, l'Egypte, la Lybie, le Yémen, Bahreïn et la Jordanie, le « printemps Arabe » a gagné les rues Syriennes. Les manifestations pacifiques réprimées dans le sang par le régime Syrien, se sont progressivement transformées en affrontement armées avec l'armée et les différentes milices au service du clan al-Assad. [...]
[...] SENATE, C. O. (2012). HEARING TO RECEIVE TESTIMONY ON THE SITUATION IN SYRIA. [...]
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