Les années 1920 s'ouvrent sur la douleur : la population française est saignée et vieillie. En effet, la France fait partie des pays les plus touchés en termes de morts et blessés. 60% de la population masculine adulte, soit 90% des générations d'hommes entre 20 et 50 ans ont été au front. Ils sont donc traumatisés, blessés voire décédés. S'ensuit donc un lourd déficit des naissances qui alourdit ce bilan démographique catastrophique et une perte d'environ 10,5% de la population active (...)
[...] Cependant, alors que l'Etat Providence se profilait comme être une alternative durable pour protéger la société des aléas de la vie, et conférant un rôle protecteur à l'Etat, la récession des 70's remet en question sa pérennité. Malgré de profondes réformes, le système de protection social semble toujours en sursis et confronté à des difficultés latentes. Il en découle une mise en péril des relations entre l'Etat et la population. [...]
[...] Comment la France est-elle parvenue à établir une sorte de modèle relationnel tirant le pays vers le haut ? Et pourquoi, malgré les espoirs encourus, celui-ci connait une active remise en question à la fin du siècle ? I. Une entente difficile et un accord périlleux entre l'Etat et la population en France qui semble s'installer la population se montre incompréhensive face aux décisions de l'Etat dans les années 20 : La France sombre dans un profond déséquilibre financier : endettée et confrontée aux versements des pensions et indemnités de guerre. [...]
[...] L'Etat et la population française depuis les années 20 INTRODUCTION : - Les années 1920 s'ouvrent sur la douleur : la population française est saignée et vieillie. En effet, la France fait partie des pays les plus touchés en termes de morts et blessés de la population masculine adulte, soit 90% des générations d'hommes entre 20 et 50ans ont été au front. Ils sont donc traumatisés, blessés voire décédés. S'ensuit donc, un lourd déficit des naissances qui alourdi ce bilan démographique catastrophique et une perte d'environ 10,5% de la population active. [...]
[...] Les déficits de la sécurité sociale sont permanents pour atteindre des sommets entre 1993 et 1996 et depuis 2001. Le vieillissement de la population (apparition d'un 4ème âge Assurance vieillesse : allongement de la durée de cotisation (réforme Balladur), augmenter le nombre d'années minimales pour obtenir une retraite à taux plein (37ans à 40ans) modification de la base des calculs des pensions encouragement à rallonger la durée de l'activité au-delà de la durée requise création du fonds solidarité vieillesse en 1998 : devenu le fonds de réserve pour les retraites en 2001, la mission est d'essayer d'amortir le choc démographique en accumulant des réserves jusqu'en 2020 et de les reverser aux caisses de retraite (prévoyance). [...]
[...] En France en particulier, ce projet répond à un objectif de modernisation des grandes infrastructures mais également à une socialisation des moyens de production. Pour appuyer ses ambitions, l'Etat planifie l'économie. Aucun pays occidental n'égale la France grâce au plan impulsé par Monnet en 1946. Il fait du Commissariat général au plan un lieu de coordination entre l'Etat, les entrepreneurs et les syndicats afin d'obtenir par consensus des engagements et des objectifs précis. Ainsi, la planification n'a pas exclusivement une ambition économique mais aussi sociale puisqu'une meilleure entente entre Etat, Patronat et syndicat est visée. [...]
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