Il est intéressant de voir que la connotation des mots évolue dans le temps. Il en fut ainsi tout au long des siècles par l'enrichissement de la connaissance des hommes mais avec le phénomène actuel de mondialisation il se trouve que l'emploi de mots à fortes connotations soit devenu banal. Il en est ainsi concernant le terme de guerre tout comme il en est en ce qui concerne le mot génocide. Or si la notion de génocide est clairement définie en terme juridique de nos jours pour se distinguer de la simple notion de crime ou de massacre, la guerre quant à elle ne peut pas se réduire à une définition mais serait plus un concept et se définirait plus en opposition à la paix à la lecture de nombreux auteurs.
[...] Les victimes de cette confrontation se comptent en nombre de chômeurs, par la pauvreté des populations, etc. La cohésion sociale est source de puissance pour un pays. Le politique prime alors sur l'économie et montre ainsi une hiérarchie des matières. Dans la mondialisation actuelle, l'organisation rationnelle capitaliste du travail est devenue la force dominante qui détermine l'activité économique. Cette organisation rationnelle prend sa source dans la notion structurelle de l'État. Pour reprendre la deuxième réflexion, la souveraineté d'un pays et la santé économique des entreprises imposent de protéger les bases industrielles et les savoir-faire technologiques. [...]
[...] La guerre économique existe-t-elle ? Il est intéressant de voir que la connotation des mots évolue dans le temps. Il en fut ainsi tout au long des siècles par l'enrichissement de la connaissance des hommes, mais avec le phénomène actuel de mondialisation il se trouve que l'emploi de mots à fortes connotations soit devenu banal. Il en est ainsi concernant le terme de guerre tout comme il en est en ce qui concerne le mot génocide. Or si la notion de génocide est clairement définie en terme juridique de nos jours pour se distinguer de la simple notion de crime ou de massacre, la guerre quant à elle ne peut pas se réduire à une définition, mais serait plus un concept et se définirait plus en opposition à la paix à la lecture de nombreux auteurs. [...]
[...] L'idée de la guerre économique n'est pas nouvelle elle prend source chez les mercantilistes. Or aujourd'hui la notion de guerre économique est ambiguë et manque d'un consensus, certains l'apparentent au contraire à une concurrence économique exacerbée ou même encore de compétition ou de politique économique internationale. Cette idée ressort du fait que la mondialisation ou globalisation est plus féroce par l'émergence de nouveaux compétiteurs et qu'il existe une interaction entre les objectifs économiques et politiques de l'État sur la scène internationale. [...]
[...] De ce fait, la guerre n'est qu'un procédé d'exécution. Pour le stratégiste prussien Carl von Clausewitz guerre est simplement la poursuite de la politique par d'autres moyens». Il y a donc une hiérarchisation qui se crée entre le militaire et la politique. Il en dénote aussi une violence, car s'il y a guerre cela veut dire que les moyens pacifiques n'ont pu aboutir à résoudre le contentieux. Par la guerre en usant de la violence comme ultime solution on cherche à détruire les forces ennemies, l'élimination des capacités stratégiques adverses ou la défaite morale. [...]
[...] Dans un quatrième axe la finalité de la guerre est de servir les intérêts particuliers d'un État, c'est une mesure individualiste. Pour le florentin Machiavel l'enjeu de la guerre n'est plus la simple conquête de territoires, mais aussi et surtout la survie même de l'État. Clausewitz dans son œuvre établit une claire distinction entre ce qui relève des fins et ce qui relève des moyens. Le stratégiste prussien considère que la guerre appartient à la catégorie des moyens dont dispose le politique pour réussir à atteindre ses objectifs. [...]
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