Relations internationales, acteru transfrontalier, distribution des ressources, acteur étatique, acteur non étatique, acteur originel, État, politique étrangère, intérêt national, souveraineté, Max Weber, Georges Burdeau, Aron, Cox Jacobson, puissance publique, OIG Organisation Intergouvernementale, entreprise multinationale, instittuion internationale, niveau bilatéral
Un acteur désigne toute entité dont les actions transfrontalières affectent la distribution des ressources et la définition des valeurs à l'échelle planétaire. Il s'agit bien d'un acteur des relations internationales (RI). En d'autres termes, le simple fait de poser un acte, d'être responsable d'une action, dans une perspective des relations internationales, apparaît insuffisant pour mériter le nom d'acteur. Cela signifie que l'action en relation internationale doit avoir une portée extranationale. Et par portée extranationale, il faut comprendre, la capacité de celui qui est à l'origine de l'acte à déclencher une redistribution des cartes sur le plan international.
[...] Cela signifie que les États-Unis et l'Union soviétique, producteurs de ces idéologies, faisaient de ces autres pays de simples consommateurs de leurs idéologies et les instrumentalisaient. Aujourd'hui, la mondialisation qui est une sorte d'occidentalisation à l'Américaine produit les mêmes effets. L'égalité générique des États en droit n'est donc pas leur égalité sociologique. Par ailleurs, loin d'être toujours analysé comme monolithique, l'État est aussi perçu comme un ensemble de bureaucratie plurielle (M. Halperin), qui ne sont pas toujours d'accord sur l'action internationale à accomplir ni sur la vision du monde à entretenir. Cette diversité d'État amoindrit d'autant leur puissance et leur autorité. [...]
[...] Mais la mcdonalisation est aussi critiquée du fait de la déshumanisation et de l'extrême rationalisation des relations humaines qu'elle implique. En France, la chaîne est devenue un des symboles privilégiés de la mal-bouffe et l'élément répulsif qui motiverait un retour à des valeurs culinaires traditionnelles. Le dénigrement des restaurants de la chaîne cristallise également des réactions antimondialistes. Nike est un autre exemple de l'américanisation du monde. La répartition des instances de direction et des implantations industrielles de Nike est aussi un marqueur de l'influence américaine et surtout du marché actuel ou potentiel de la marque. [...]
[...] La diplomatie État-firmes est importante dans la mesure où les entreprises transnationales sont aux commandes d'un arsenal d'armes économique essentielles pour tout État espérant gagner des parts de marché et voir la valeur ajoutée profiter à son territoire. La compétition interétatique n'a plus pour objectif d'obtenir plus de territoire, mais de créer plus de richesse sur le territoire national. Les États en Concurrence mènent des politiques d'attractivité faites d'incitations fiscales et financières pour capter les investissements directs étrangers tandis qu'à l'occasion de leurs restructurations récurrentes, toutes les firmes multinationales conduisent des stratégies visant à atténuer les contraintes liées aux territoires nationaux où elles sont implantées. [...]
[...] D'autres systèmes d'organisation entre ONG fonctionnent : la CONGO (Conférence of NGOS) regroupe depuis 1948 les ONG jouissant d'un statut consultatif auprès de l'ECOSOC. À Genève, le Centre d'information et de documentation sur les ONG joue un rôle de forum et de tribune important pour le secteur associatif. Le principal groupement aujourd'hui est probablement le Conseil international des agences bénévoles (ICVA). Avec la Banque Mondiale, les relations sont complexes. Depuis 1986, les ONG ont pris l'habitude d'organiser un forum annuel sur la Banque Mondiale et le FMI en marge de la Conférence annuelle des gouverneurs. [...]
[...] Cette question de l'autonomie de l'OIG est centrale pour la compréhension de ce type d'acteur. Quant à leur rôle, deux principaux sont généralement répertoriés. C'est un espace de dialogue entre les États et une autorité supranationale au-dessus des égoïsmes nationaux. En effet les institutions internationales ont été longtemps pensées comme un espace politique permettant aux États de nouer des dialogues que le niveau bilatéral ne suffisait pas à rendre possibles. Ainsi, les Nations Unies furent-elles un lieu de dialogue Nord-Sud mais aussi Est-Ouest pendant la Guerre Froide (M.Bertand, Ntuda Ebode, La Politique étrangère des États africains : ruptures et continuités d'une diplomatie contestée, Revue africaine des affaires internationales et Revue juridique et politique des États Francophones).Après cette période, les organisations internationales ont également permis d'entamer avec esprit de responsabilité des discussions globales sur les grands dossiers mondiaux. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture