La paix mondiale, la coopération entre les peuples, le développement des nations et le progrès social constituent un courant irrésistible de notre temps. Le monde ne veut plus voir, dans n'importe quelle région de la planète, des guerres chaudes ou froides et des troubles, et désire ardemment une paix et une stabilité durables, un développement commun et une prospérité générale de notre monde.
[...] La menace terroriste et la menace de la prolifération nucléaire restent présentes. Aux États-Unis, on observe un retour de la géopolitique après la " guerre contre le terrorisme " annoncée par George Bush dans un premier temps : après le 11 septembre 2001, dans la rhétorique américaine, il n'y avait plus de conflit entre les grandes puissances, désormais unies contre le terrorisme. Désormais, la logique des États fait son retour : les Américains, par exemple, sont préoccupés par les problèmes géopolitiques assez classiques comme les ressources naturelles ou l'énergie. [...]
[...] Au-delà de cette instrumentalisation, qui en a dénaturé l'analyse, que peut-on dire de la réalité de ces menaces ? II - LES NOUVELLES MENACES : S'étant caractérisées par la diversification de leur nature et s'appuyant sur le phénomène de la mondialisation, vecteur de prolifération par excellence, les nouvelles menaces ont constitué des potentialités de risque majeures pour la paix et la sécurité dans le monde. II-1 Identification, typologie et fondements : Depuis la fin de la bipolarité, les menaces ont toujours existé, toutefois leur nature a évolué d'une manière prodigieuse. [...]
[...] Il n'existe pour ainsi dire aucune menace qu'un pays puisse la résoudre seul. Les menaces évoquées ci-dessus sont des menaces communes partagées avec l'ensemble des Etats. De même, Aucune hypothèse de sécurité collective n'a de sens, sans prendre en compte le rôle majeur que jouent les politiques sécuritaires à l'échelle mondiale. Ces dernières constituent aujourd'hui est une nécessité absolue. Ainsi, la fin de la guerre froide avait laissé présager l'avènement d'un système international dont le mode de fonctionnement permettrait le règlement des différends par la diplomatie plus que par la contrainte. [...]
[...] Le problème de la pénurie d'énergie ne se pose pas à cour terme, mais il est insoluble à moyen terme. L'augmentation de la population, des comportements sociaux, des habitudes et donc de consommations ont conduit à une exploitation sauvage des milieux naturels et à une forme de pillage de la nature comme on l'observe dans certains pays asiatiques. Ces facteurs sont indéniablement responsables des modifications de l'environnement et des causes directes de l'appauvrissement de la diversité biologique, la raréfaction de certaines ressources vivantes ou minérales et la déforestation pour l'expansion des terres agricoles. [...]
[...] Personne ne peut ignorer l'insécurité qui règne dans notre planète. De nouvelles menaces, généralement insidieuses, sont de plus en plus frappantes, enveniment les relations politiques, économiques et sociales tant régionales qu'internationales, attisent la peur de la population mondiale au sujet de l'environnement, la santé, l'avenir de nos enfants et celui du monde, et surtout entraînent une métamorphose profonde des enjeux sécuritaires actuelles. Dans ce contexte, il convient d'analyser la réalité de ces nouvelles menaces, mais également, du bouleversement des enjeux de sécurités. [...]
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