Le mal qui touche encore 850 millions de personnes en permanence à travers le monde s'appelle la famine. Elle est la conséquence d'une situation de pénurie, engendrée par une crise alimentaire. Aujourd'hui, elle s'est amplifiée dans la mesure où l'on parle d'une crise mondiale. Si le tiers de l'humanité souffre de sous-alimentation chronique, cette crise alimentaire inédite touche désormais une population urbaine appartenant à la classe moyenne.
Face à cette situation, quelles sont les solutions ? Comprendre les causes et les facteurs qui ont amené à cette situation permettra de mieux appréhender les solutions envisagées.
En 1960, il fallait 0,4 hectare pour nourrir une personne. En 2000, grâce à la révolution verte, il en faut seulement 0,2 avec des niveaux de nutrition bien meilleurs et à des prix plus bas. La révolution verte correspondant à l'incorporation du progrès technique (engrais chimiques et pesticides) dans les activités agricoles a permis une augmentation spectaculaire de la production. Les problèmes alimentaires mondiaux pouvaient alors être définitivement résolus.
[...] Les gouvernements se sont engagés, en théorie, à investir des milliards de dollars supplémentaires dans les programmes agricoles. A moyen terme, si l'offre devait provenir principalement des pays traditionnels, cela aurait des conséquences négatives telles qu'une dépendance alimentaire entre les pays, des distorsions commerciales et des effets importants de dumping (l'augmentation du blé de par exemple). Idéalement, il faudrait que le surcoût d'offre nécessaire soit produit par les 450 millions de petits paysans des pays en développement. Premièrement, cela réduirait la pauvreté. [...]
[...] Elle est la conséquence d'une situation de pénurie, engendrée par une crise alimentaire. Aujourd'hui, elle s'est amplifiée dans la mesure où l'on parle d'une crise mondiale. Si le tiers de l'humanité souffre de sous-alimentation chronique, cette crise alimentaire inédite touche désormais une population urbaine appartenant à la classe moyenne. Face à cette situation, quelles sont les solutions ? Comprendre les causes et les facteurs qui ont amené à cette situation, permettra de mieux appréhender les solutions envisagées. La situation actuelle En 1960, il fallait 0,4 hectare pour nourrir une personne. [...]
[...] Cependant, l'amélioration des rendements agricoles a entrainé un effondrement des prix de denrées alimentaires. De nombreux pays riches ont soutenu leurs secteurs agricoles avec de généreuses subventions (par la Politique Agricole Commune, par exemple) et en instaurant des barrières commerciales. En déversant d'énormes surplus agricoles sur les marchés internationaux, les prix réels ont été faussés et les retours sur investissements ont chuté. De plus, le montant de l'aide internationale au développement agricole attribué au PED a été considérablement réduit par crainte de voir les fonds gaspillés pour des raisons de corruption endémique et de mauvaise gestion. [...]
[...] Concrètement, cette flambée des prix a rendu la production coûteuse (les tracteurs et les engrais, par exemple) donnant lieu à des récoltes peu abondantes. Troisièmement, la volatilité des marchés internationaux se traduit par d'importants effets de yoyo sur le prix des matières premières (le riz, le maïs, le sucre et le lait, par exemple). Ce qui a eu pour effets la constitution de stocks et des pénuries alimentaires généralisées. De plus, la production agricole peine de plus en plus à satisfaire les besoins qui ne cessent d'augmenter. La population mondiale étant en augmentation, chaque année, il y a des bouches supplémentaires à nourrir. [...]
[...] A terme, les solutions viendront des marchés, les paysans feront face en augmentant la production. La FAO annonce que les pays européens, ainsi que l'Inde et la Chine, accroîtront leurs récoltes en 2008. L'inflation devrait baisser à mesure que la planète commencera à produire davantage de denrées alimentaires. Une deuxième révolution verte est envisageable. Toutefois elle doit être doublement verte avec une agriculture à haute intensité environnementale et intellectuelle, adaptée aux multiples conditions naturelles microlocales. Concrètement, cela se traduit par une lutte biologique, par la mise en culture commune de plantes complémentaires ainsi que par l'agroforesterie. [...]
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