La Coupe Africaine des Nations (CAN) est un évènement sportif qui a lieu tous les 2 ans dans un pays africain. Cette compétition de football regroupe l'ensemble des pays africains s'étant qualifiés lors des tours préliminaires. Le 11 janvier 2010 marque le coup d'envoi de la 27e édition de cette compétition. Ce genre de compétition est très important pour un peuple car l'équipe nationale va représenter les couleurs de son pays, sa notoriété et ses valeurs au reste du monde. Cette année, et pour la 3eme fois consécutives, c'est l'équipe égyptienne qui a remporté cette coupe. Cependant, un événement tragique a bien failli compromettre cette nouvelle édition. Au moment de prendre une décision, la politique a pris le dessus sur les intérêts footballistiques.
[...] Le départ des Togolais met fin à quarante-huit heures de valse-hésitations sur fond de drame. Le gouvernement togolais avait demandé une première fois samedi soir à l'équipe de quitter la compétition. Dans la nuit de samedi à dimanche, les joueurs avaient annoncé leur intention de disputer le tournoi "en mémoire" des deux membres de la délégation décédés: le chargé de communication Stanislas Ocloo et l'entraîneur-adjoint Abalo Amelete. Mais le Premier ministre Gilbert Houngbo avait réitéré sa demande dimanche matin, avant de dépêcher un avion à Cabinda. [...]
[...] Vendredi, le bus de la sélection togolaise a été mitraillé par des séparatistes du Front de libération de l'enclave de Cabinda. Cet attentat a fait trois morts (l'entraîneur adjoint Abalo Amélété et l'intendant chargé de la communication Stan Ocloo, en plus du gardien de but) et sept blessés au sein de la délégation. Outre les autorités togolaises, les clubs employant les joueurs, comme notamment Manchester City employeur de la star de l'équipe Emmanuel Adebayor, (Voir Annexe ont exigé le rapatriement de leurs joueurs. [...]
[...] Suivant le parcours tout au long de la journée, les manifestants au stade ont tenté d'interrompre la procession. "Un homme a essayé de s'enchaîner au tramway se trouvant juste à côté du stade Charléty. D'autres manifestants ont essayé de déployer une banderole contre les Jeux de Pékin, mais ils en ont été empêchés par la police." Alors que des altercations avaient émaillé le passage de la torche à Londres la veille, notre reporter a estimé que le ton était monté d'un cran dans la capitale parisienne, les manifestants parvenant à perturber fortement l'itinéraire de l'étape. [...]
[...] Trois fois au cours de son trajet de 28 kilomètres à travers la "Ville des Lumières", la flamme olympique a été éteinte par les forces de sécurité, avant d'être finalement placée à l'abri dans un bus pour la dernière partie de l'étape. Au terme de quatre heures d'un voyage éprouvant, les officiels chinois ont décidé d'annuler les derniers relais et de convoyer la flamme en bus jusqu'à son lieu d'arrivée, le stade Charléty, dans le sud de la capitale. En direct pour FRANCE 24, Lanah Kammourieh a rapporté que la torche était arrivée "assez discrètement" au stade : "La torche est arrivée dans un bus. [...]
[...] Plut tôt dans la matinée, les joueurs togolais avaient clairement expliqué leur souhait de jouer le tournoi, un choix contesté par le gouvernement togolais. Hier soir (samedi) très tard, il y a eu une réunion entre les joueurs et le staff technique avait précisé Hervé Velud, interrogé par L'Equipe.fr. en est sorti que tout le monde voulait jouer pour honorer la mémoire de nos morts, mais les exigences gouvernementales nous demandent de rentrer. On respecte cette décision. On est obligé d'obéir. [...]
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