Le système international a subi de nombreuses transformations, notamment dans la dernière décennie. Le monde a perdu ses repères du fait de la dissolution des blocs et de la globalisation des échanges : perte des repères géopolitiques et géoéconomique : la fin du système Est-Ouest a permis une expansion de l'économie de marché. Mais cette intégration des marchés s'est faite plus rapidement que ne s'est faite l'unification des Etats et des populations.
- Décomposition du bloc soviétique et naissance de nouveaux Etats. Ceci a mené à la mondialisation. La logique des investisseurs s'élargit désormais à l'échelle planétaire.
- Phénomènes de déconnection de plus en plus marqués qui a traversé les pays les plus riches mais aussi les plus pauvres. La mondialisation ne se déploie pas sur les mêmes espaces que ceux des Etats. Création de mégalopoles avec une très forte concentration d'entreprises internationales : elles profitent des économies d'urbanisation. Elles profitent de tous les avantages des grandes villes : centre du pouvoir administratif, politique, place financière….).
- Un espace social de plus en plus difficile à gérer car il existe des disparités. Les populations IN sont gagnantes au contraire des populations OUT.
- L'ouverture des frontières a libéré des énergies créatrices dans l'économie licite mais aussi illicite. Problèmes de sécurité : criminels, réseau terroriste.
Il y a un problème majeur : les Etats sont de plus en plus impuissants face à des problèmes mondiaux mais ils sont en même temps jaloux de leurs prérogatives nationales. Dans le même temps, on remarque que les organisations internationales semblent incapables de faire à ce problème.
Les IDE se dirigent vers les pays les plus riches. Pendant ce temps des pays s'effondrent, victimes de leurs propres élites. Ils sont privés d'un Etat de droit. Ils n'ont aucune chance de se développer dans ces conditions.
C'est dans cette situation que se trouve l'ONU.
[...] Des groupes écologistes n'hésitent pas à faire des manipulations scientifiques pour soutenir leurs thèses. Dans différentes associations, on a pu relever des pratiques non démocratiques où les membres n'avaient pas leur mot à dire, où l'organisation était opaque pour l'extérieur (ex : l'ARC). Les grandes associations ne représentent pas forcément tous les citoyens à l'échelle mondiale. On a une surreprésentation des résidents du nord, et des actifs urbains. Les ONG comme principaux représentants de la société civile mondiale Elles sont au cœur de la société civile mondiale. Elles sont non gouvernementales. [...]
[...] Certaines ont mis des obstacles à l'envoi de leurs soldats. Après 1994 et la débâcle américaine en Somalie, les USA ont mis en place la directive 25 qui pose des problèmes aux opérations de paix qu'elles rendent presque impossibles. Les puissances européennes bénéficient pour leur part de régimes spéciaux. Ex : intervention française au Congo ( la France a obtenu un mandat beaucoup plus fort que celui de l'ONU. Résultat : Les casques bleus proviennent donc essentiellement des pays du Sud. [...]
[...] L'Espagne est opposée à l'entrée de l'Allemagne au Conseil de sécurité car elle ne voudrait peut-être pas retrouver le même diptyque que dans l'UE. Ces puissances moyennes craignent donc d'être relégués au 2nd plan. Londres et Paris pourrait céder leur siège à l'UE mais ils ne sont pas d'accord. De la même façon, la Chine ne veut pas que le Japon ait un siège permanent. Si les réformes structurelles ne semblent pas possibles, le conseil de sécurité a entrepris de réformer ses méthodes de travail. [...]
[...] Toutefois des groupes citoyens peuvent être globaux sans réunir obligatoirement les 4 caractéristiques simultanément. Il y a différents types d'acteurs : ATTAC, Greenpeace, WWF Ex : un groupe citoyen local pourrait faire campagne sur une question qui concerne la planète. L'expansion de cette société civile mondiale répond à une dégradation partielle des positions de l'Etat face à la mondialisation. D'autre part, les citoyens ont également conclu que les élections ne constituaient plus forcément la meilleure expression de la citoyenneté et de la démocratie car certaines institutions spécialisées de l'ONU, comme le FMI, produisent des régulations importantes alors que les représentants des états n'ont aucune influence sur ces institutions spécialisées. [...]
[...] Mais le problème de l'autonomie se pose. Ce problème est lié à la faiblesse des moyens. Désormais 3 types de programmes : conçus par l'ONG et cofinancés par les gouvernements approuvés par les autorités publiques exécutés par l'ONG, dans un cadre public. Risque de transformer des ONG en impliquant les Etats, de faire des ONG des simples bureaux d'études spécialisés, chargés de mieux gérer l'aide public au développement. Tout cela relativise l'autonomie des ONG. Les ONG ont cependant un rôle important : - Avec le développement des ONG se sont développés des espaces d'expertise et de débats qui permettent de faire la promotion des valeurs démocratiques à l'échelle internationale : ex : environnement, santé publique - Elles ont permis d'assurer la défense de principes non marchands. [...]
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