embargo, Irak, Nations Unies, guerre du Golfe, Etats-Unis d'Amérique
La guerre du Golfe est terminée après la défaite de l'Irak sur le plan militaire et diplomatique.
L'embargo imposé par les Nations-Unies pour éliminer le potentiel d'armes de destruction massive accumulée par Bagdad est, en effet, loin d'être levé. Il n'est même pas assuré que cette élimination mettra un terme à une situation d'exception dont souffre au plus haut point une grande partie de la population irakienne .
L'Amérique, placée en position hégémonique, assurait, bon gré, mal gré, son ingrate mission de « gendarme du monde » en manipulant la mission de l'UNSCOM, en mettant des conditions provocatrices afin de chercher à paralyser le maximum possible cette situation afin de faire révolter le peuple Irakien contre son président.
[...] De surcroît, le "mur" des sanctions censé isoler l'Irak s'effrite tous les jours sous le regard impuissant des Etats-Unis qui se sont pourtant donnés comme priorité de "contenir" SADDAM Hussein . L'ambassadeur américain Richard HOLBROOKE a reconnu, que "les efforts pour contenir SADDAM Hussein étainet loin d'être satisfaisants". Mais, il a attribué cet échec à "un manque de solidarité parmi les pays qui font appliquer les sanctions" au Conseil . Toutefois, selon David Malone, c'est l'arrivé de Madeliene ALBRIGHT à la tête de la diplomatie américaine en 1996 qui est à l'origine de la perte d'efficacité des sanctions . [...]
[...] Les répartitions de produits de première nécessité renforcent les pouvoirs d'encadrement et de police du gouvernement. Du coup, les régions du Nord se trouvent encore davantage tributaires de la capitale pour leur approvisionnements, alors qu'elles étaient pratiquement entrées en dissidence contre le pouvoir central. Un peuple affaibli, plus en quête de sa pitance quotidienne que d'une miraculeuse formule constitutionnelle, paraît avoir abandonné toute velléité de révolte. On peut, du reste, compter sur la propagande du Baas pour détourner la colère nationale sur l'étranger affameur . [...]
[...] Reste que la commission des Nations Unies n'envisage pas d'admettre son feu vert avant de long mois. La levée de l'embargo ne devait donc pas être abordée sérieusement par le conseil de sécurité, qui se réunit tous les deux mois sur le sujet, avant, au mieux, le milieu de l'année prochaine . D'ici là, le maximum de changement à attendre serait la remise sur le tapis vert de la résolution humanitaire. Encore faut-il, pour qu'elle prenne effet, que Bagdad se montre plus accommodant, à moins que l'immigration des diplomates ne parvienne à trouver de nouvelles formulations, acceptables par toutes les parties en cause, qui permettraient d'allègre enfin les réelles souffrances des populations . [...]
[...] L'embargo imposé par les Nations-Unies pour éliminer le potentiel d'armes de destruction massive accumulée par Bagdad est, en effet, loin d'être levé. Il n'est même pas assuré que cette élimination mettra un terme à une situation d'exception dont souffre au plus haut point une grande partie de la population irakienne . L'Amérique, placée en position hégémonique, assurait, bon gré, mal gré, son ingrate mission de gendarme du monde en manipulant la mission de l'UNSCOM, en mettant des conditions provocatrices afin de chercher à paralyser le maximum possible cette situation afin de faire révolter le peuple Irakien contre son président. [...]
[...] Le pays des deux rivières est aussi le seul producteur d'hydrocarbure dont les réserves peuvent souffrir la comparaison avec celui de l'Arabie Saoudite. D'après des prévisions prudentes, elles se monteraient à 100 millions de barils/ jour ; selon d'autres, à près du double. C'est aussi sur son territoire que se trouvent le plus de gisements géants en instance d'exploitation . Si ce pays revenait sur le marché, il serait un trouble- tête pour les autres membres de l'organisation, qui se sont partagés son ancien quota . [...]
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