Dissertation en deux axes traitant de l'effondrement de l'Empire Ottoman.Première, spécialité Histoire Géographie Géopolitique et Sciences Politiques (HGGSP).
[...] L'ère des Tanzimats (1839-1878) répond au défi posé par les européens à l'arrivée sur le trône d'Abdülhamid II. Ces réformes ont pour but de sauver l'État Ottoman de plus en plus soumis aux pressions extérieurs, et simultanément confronté à des graves tensions intérieures. Pour stabiliser l'Empire, de nombreuses mesures vont être entreprise. L'état modernise le pays et centralise le pouvoir à l'image des Européens. Mais les couts des réformes conduit l'Empire à la Banqueroute, ainsi l'économie du pays est mise sous tutelle franco-anglaise. De plus, les principales puissances européennes ont un rôle majeur au sein du pays. [...]
[...] L'effondrement de l'Empire Ottoman au XVIIe siècle marque alors la fin d'une des dynasties la plus puissantes et la plus durables de l'Histoire. A son apogée, au XVIe siècle, l'empire dirigé par Soliman le Magnifique, comptabilise plus de 15 millions d'habitants et plus de 1,8 millions km² de territoires, englobant les côtes de la quasi-totalité de l'Afrique du Nord, du proche-Orient, de la mer Noire, de la Grèce ainsi que de l'Albanie. Sa puissance est multinationale, multilingue et avec Constantinople comme capitale, et le contrôle des terres autour du bassin méditerranéen, l'Empire ottoman fut au centre des interactions entre les mondes oriental et occidental pendant six siècles. [...]
[...] La possibilité d'une régénération de l'Empire fait espérer le peuple qui salue alors les travaux de modernisations mis en œuvre par le nouveau gouvernement dirigé par les Jeunes Turcs. Le parti accroît son prestige et ses membres augmentent, passant de 300 membres en juillet à en quelques mois. Les élections de 1908 confirment la popularité du parti qui obtient la majorité des sièges au parlement. Rapidement, de nombreuses lois sont votées. Les communautés religieuses sont de plus en plus contrôlés et les associations politiques sont limités. La volonté des Jeunes turcs est d'unifier les différentes population et ainsi d'effacer les distinction entre les citoyens. [...]
[...] Ainsi, les révoltes et les contestations permanentes au sein de l'État Ottoman fragilisent grandement cet empire articulé autour d'un ensemble culturel et religieux complexe qui assurait la persistance de l'État ottoman jadis. De plus, les défaites militaires successives au cours du XIXe siècle et le démantèlement de ses territoires ont contraint le pays à réformer son système et abandonner un mode traditionnel. Les ingérences répétées des Européens dans les affaires internes ont contribué à l'effondrement d'un empire au bord du gouffre. La première guerre mondiale (1914-1918) et le traité de Lausanne en 1923, qui fonde l'actuelle Turquie, donne le coup de grâce à cet empire érodé depuis quatre siècle. [...]
[...] Ces derniers ne supportant plus les défaites infligés par les européens s'insurgent. Les actes de mutineries se multiplient et se propagent jusqu'en Macédoine, en Anatolie et en Thrace. Les soldats envoyés pour mater la révolte se rallient alors à la cause de jeunes turcs. Le mouvement se développe à l'extérieur de l'Empire, où de nombreux peuples soumis à la censure et à la répression ont fui. Ces révoltes témoignent de l'incapacité de l'Empire à répondre aux besoins de ses son peuple. [...]
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