En 2050, compte tenu de la croissance démographique, 7 milliards de personnes seront en pénurie d'eau, c'est un défi sanitaire et alimentaire pour la planète.
L'eau est une ressource vitale pour les humains en terme alimentaire et sanitaire. Elle est indispensable au développement des économies, puisqu'elle est la base de la satisfaction des besoins primaires, mais également nécessaires à l'industrie. L'accès à l'eau douce a toujours été un déterminant majeur de l'aménagement du territoire dans les sociétés humaines. Les grands centres de civilisation se sont construits au bord de points d'eau. Longtemps considérée comme une ressource inépuisable, pure et gratuite, l'au potable est aujourd'hui de plus en plus rare, polluée et chère. D'autre part, l'eau est un régulateur climatique central. Sa répartition et sa rareté en font une ressource très recherchée, qui fait parfois l'enjeu de tensions géopolitiques, car les points d'eau peuvent être des marqueurs frontaliers. Qualifier l'eau de « ressource stratégique », c'est souligner l'aspect vital de sa détention pour la survie et le développement d'une société mais aussi dans une optique de renforcement de la puissance d'un Etat. C'est également la positionner comme enjeu d'une compétition entre les Etats. La compétition pour l'accès à l'eau semble être devenue un problème majeur dans plusieurs régions du globe où la tension démographique ajoutée aux impératifs du développement font des Etats de gros consommateurs.
En quoi l'eau est un enjeu de pouvoir qui peut représenter une menace pour la sécurité internationale ?
L'eau est une ressource sous pression de par sa répartition et son exploitation. Cette situation est à l'origine de tensions internationales majeures.
[...] Mais les conclusions restent inchangées sur toutes les initiatives exposées. Ainsi, ces sommets et conférences sont d'un grand intérêt théorique, puisqu'ils sont l'occasion de débats publics entre les plus grands chercheurs, experts et responsables politiques. Mais ils présentent un défaut majeur, celui de ne pouvoir aboutir à aucune décision obligatoire Surmonter les obstacles à l'élaboration d'une gouvernance mondiale sur l'eau a. La prise de conscience doit être globale pour permettre une action efficace La question des ressources naturelles n'intéresse pas beaucoup les pays riches et industrialisés, qui ne se sentent pas encore affectés. [...]
[...] Quatre instruments ont été mis en place : une convention sur le changement climatique, un accord sur la diversité biologique, une convention pour la lutte contre la désertification ainsi qu'une déclaration de principes sur les forêts. Ces mesures manquaient certes de caractère obligatoire, mais entraînèrent un nouvel espoir au niveau mondial. Il retomba rapidement avec l'échec du Sommet de Johannesburg de 2002, aussi appelé Rio +10 : celui- ci réunit très peu de chefs d'Etat, et provoqua l'opposition américaine dans presque tous les sujets (en particulier sur la fixation de dates limites). [...]
[...] Une ressource surexploitée (consommation et exploitation) 1. Une consommation excessive et disparate Par régions mondiales, le plus grand gaspilleur est l'Asie, avec un champion en la matière : la Chine. En Asie, sur 3000 kilomètres cubes prélevés sont perdus soit quand même un tiers d'eau gaspillée. Dans le monde, environ un tiers de l'eau prélevée est perdue et, contrairement aux idées reçues, les pays du Nord ne gaspillent pas plus que les pays du Sud Les activités prédatrices a. L'agriculture Aujourd'hui, l'agriculture représente 70% des prélèvements d'eau et c'est le secteur où l'on dénombre le plus de gaspillage, puisque les secteurs d'irrigations sont de grands secteurs de déperdition d'eau (évapotranspiration notamment). [...]
[...] De plus l'Ethiopie réclame une part des avantages procurés par ce barrage puisque l'eau du Nil vient principalement de ce pays. Autre exemple de taille : celui de la mer Caspienne au cœur d'un conflit entre cinq états riverains : l'Azerbaïdjan, l'Iran, le Kazakhstan, la Russie et le Turkménistan. A l'origine des tensions se trouvent les barrages sur la Volga qui font baisser les apports en eau, les hydrocarbures dont regorge le sous-sol de la mère Caspienne et la pollution des industries russes charriée par la Volga et qui menace l'avenir du caviar iranien. [...]
[...] La Mondialisation et ses ennemis. Selon Daniel Cohen, dans la nouvelle économie mondialisée l'Occident n'a pas besoin du tiers-monde et le prouve chaque jour davantage. La mondialisation serait une réalité pour les pays les plus prospères (centres) mais demeure un mirage pour les plus pauvres (périphéries). On assiste à un développement asymétrique au profit des pays riches et de certains pays en développement (les pays émergents), au détriment des PMA. La mondialisation ne tient pas ses promesses, écrit Cohen, elle crée un monde étrange, qui nourrit le sentiment d'une exploitation alors qu'elle ne l'exerce pas ou peu ; elle donne l'image d'une proximité nouvelle entre les nations qui n'est pourtant que virtuelle L'économiste note également : jamais les médias n'avaient forgé une telle conscience planétaire ; jamais les forces économiques n'avaient été autant en retard sur celle-ci Jamais la mondialisation n'avait autant suscité d'espoirs sans donner autant de raisons de désespérer. [...]
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