Exposé de Géopolitique consacré à l'eau et l'enjeu de cette ressource.
[...] L'évolution vers une gestion intégrée des eaux transfrontalières. Suite à l'absence de règles pour le partage de l'eau, l'ONU édite en 1970 un projet de convention pour les utilisations des cour d'eau internationaux à des fins autres que la navigation Celle-ci préconise l'usage raisonnable et équitable des eaux et l'obligation de ne pas causer de dommages aux autres états Ce n'est qu'en 1977 que l'ONU réussit à réunir une Conférence sur l'Eau, au champ d'application très limité, qui permet d'adopter enfin le projet de convention précédent. [...]
[...] D'une portée moindre que la précédente, elle vise essentiellement à améliorer l'application des traités conclus entre les Etats sur les Eaux transfrontaliers. Dès lors, quelles solutions sont à envisager si les grandes instances du droit international n'ont pas su, elle-même, régir le partage de l'eau. Le principal objectif des règles de droit étant d'empêcher la guerre comme solution finale, la communauté internationale devrait s'appliquer à faire accélérer la procédure de ratification aux traités. En effet, les zones hydro conflictuelles majeures nécessitent une intervention d'urgence si l'on veut éviter les tensions et conflits dus à la diminution continue des débits. [...]
[...] Quelle hydro-politique ? Comment établir et accepter le partage des ressources ? L'eau, parce qu‘elle est une denrée rare, est aujourd'hui un enjeu politique majeur, débouchant souvent sur des conflits à échelle interétatique. Les tensions deviennent accrues lorsque cette ressource est en pénurie ou menace de pénurie. Pourquoi le partage de l'eau est difficile ? Malheureusement les lits des rivières et des fleuves ne se bornent pas aux frontières des états dessinées par l'homme. Tout le problème se situe donc au niveau des fleuves qui traversent plusieurs états. [...]
[...] Ce principe à évoluer et s'est orienté vers le principe de la ligne médiane. Ce principe n'était en fait que théorique puisque cette ligne était très difficile à représentée dans l'espace. Le nouveau principe retenu, cette fois-ci plus pratique, fut donc celui de la ligne du Thalweg, c'est-à-dire, la partie du lit du cours d'eau où les eaux sont les plus rapides et les plus profondes. D'usage, on applique le principe de la ligne médiane pour les fleuves non navigables et celui de la ligne du Thalweg pour les fleuves navigables. [...]
[...] Cela suppose que l'on puisse exercer une souveraineté des eaux, indépendamment des frontières politiques. De fait, les interprétations divergent, d'où la difficulté de résolution : Les Etats en Amont prônent la notion de souveraineté territoriale absolue, c'est-à- dire qu'ils seraient les uniques propriétaires des fleuves, et en Aval les Etats revendique l'intégrité absolue du fleuve et refusent que les Etats en Amont modifient le débit et l'écoulement des eaux. Face à ces problèmes, le droit international ne peut malheureusement pas agir puisqu'il est complètement démuni de textes universels. [...]
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