L'eau est considérée par la majorité comme un bien naturel auquel chacun à droit. Or, cette ressource subit directement la croissance démographique, la course au développement économique, l'aspiration a une nouvelle santé. L'eau peut elle encore être une ressource que l'on consomme sans limite ? L'accroissement de la demande fait que l'eau devient quelque chose de rare, ne pouvant être obtenu que par des installations de plus en plus sophistiquées. Dans l'occident développé, l'enjeu est de mettre sur pied un système de prix qui incite les populations à retrouver la prudence. Ce consommateur veut une eau pure, mais est-il disposé à la payer ? Pour comprendre le problème de l'eau une question essentielle doit être posée : l'eau représente-t-elle les mêmes enjeux pour tous ?
[...] Bien que nettement plus court que les précédents ( ses crues sont parfois très dangereuses, car il traverse des régions très pluvieuses.[6] Ils sont donc à la fois bénéfiques et dangereux; ils fournissent des voies navigables très utilisées et sont une base essentielle pour l'irrigation mais sont aussi destructeurs de biens et de vies humaines, les cours inférieurs étant très peuplés. D'où le paradoxe éloquent : inondations et pénuries d'eau semblent être le lot du peuple chinois. Les ressources hydriques sont inégalement réparties en Chine, avec concentrées dans le sud et disponibles dans le Nord. La pénurie d'eau et la pollution dans certaines zones géographiques du pays causent des problèmes de santé. [...]
[...] Qui paye le retraitement des eaux usées ? Doivent-ils participer financièrement à la gestion de cette ressource dans les pays en voie de développement ? Les secteurs industriels et agricoles, supportant l'ensemble ou une partie des frais de retraitement et de distribution de l'eau, devront maintenir leur santé économique et leur prospérité. Le consommateur final sera, donc, le seul élément qui supportera ces charges. Si les mentalités n'évoluent que très peu sur la consommation de cette ressource, les collectivités locales devront aussi investir des sommes considérables afin de renforcer leur réseau d'eau. [...]
[...] Quelle issue à ce conflit ? Ceci illustre combien la carence d'eau peut aussi conduire à des tensions internes profitant aux colons et grands propriétaires terriens, auquel Ariel Sharon appartient. Le véritable défi auquel la politique est confrontée est la stabilisation de la croissance de la population et la révision de la matière avec laquelle le problème de l'eau devra être résolu. Techniques d'irrigation améliorées, recyclage et dessalement, ou consommation rationnelle de l'eau ne sont que des solutions à court terme que politiciens et ingénieurs du Moyen-Orient conviennent de mettre en oeuvre si l'insuffisance d'eau devient à nouveau péniblement ressentie. [...]
[...] C'est ainsi que l'importation d'eau en bouteille bénéficie à la population, au pays, et contribue, avec les autres Investissements Directs à l'Etranger à une balance courante à peu près équilibrée. Pouvons nous pour autant en déduire que l'eau en bouteille peut également être porteur, non de bactéries, mais de paix et être une solution au conflit dans les pays du Moyen-Orient ? L'eau source de discorde entre la Palestine et Israël La question des ressources en eau ici ne doit pas être comprise comme fatalité d'une "guerre de l'eau". [...]
[...] Le gouvernement a augmenté les investissements pour atténuer la pénurie en eau potable dans les régions rurales. Il n'en demeure pas moins que seulement de l'eau qui est bue en Chine est potable. C'est ainsi que s'est créée la demande d'eau potable en bouteille. La Chine est le plus grand marché d'Asie pour l'eau en bouteille (la Chine consacre en moyenne 97 millions de dollars par an à l'achat d'eau potable) et se classe parmi les dix premiers marchés du monde.[10] Ce qui nous amène à parler de la balance courante de la Chine. [...]
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