Cours de Géopolitique niveau classe préparatoire aux grandes écoles de commerce (HEC) et Licence sur les problèmes de l'eau en Afrique : la situation, les enjeux, les tensions, les défis pour le futur, etc.
[...] Dans les villes, les canalisations sont souvent très vétustes et mal entretenues et il en résulte des pertes d'eau de l'ordre de 30 à 50%. C. Faut-il faire payer l'eau? En terre d'Islam, l'eau est un don de Dieu bien naturel, gratuit et inépuisable. Les autorités ont tenté de modifier cet état d'esprit mais l'eau est encore souvent presque donnée pour l'irrigation par exemple. Mais on ne peut pas résoudre les problèmes de l'eau par les seules lois du marché car il ne joue que sur l'eau potable qui ne représente qu'une faible proportion de l'eau consommée. [...]
[...] La crise de lʼeau en Afrique I. Les caractéristiques de la ressources A. Rareté et inégale répartition Le peu de ressources s'explique par la surface occupée par les déserts : les déserts du Sahara et d'Arabie occupent plus de la moitié de la superficie du Maghreb et du Moyen-Orient. La population de la région représente de la population mondiale pour seulement des ressources en eaux douces renouvelables. De plus, l'inégalité entre les pays est extrême : 5 pays sont au-dessus des 1000m3/an/hab alors qu'ils réprésentent moins de la moitié de la population du Maghreb et du MO (Turquie, Irak, Afghanistan, Iran, Liban). [...]
[...] La ville se ravitaille de plus en plus loin, le rayon hydraulique qui se met en place autour des villes ne cesse de s'élargir. B. Un avenir hydraulique très incertain pour l'Egypte Les eaux du Nil sont partagées inégalement entre le Soudan (18km3) et l'Egypte (56km3). Pourtant, le barrage d'Assouan s'avère insuffisant pour faire face à l'accroissement démographique en Egypte. La poplation pourrait attendre 100 millions en 2025. La solution serait de construire de nouveaux barrages ce qui ne plaît pas aux pays voisins. [...]
[...] L'agriculture absorbe 87% des eaux consommées. A. L'utilisation des eaux courantes et des nappes phréatiques On assiste à une multiplication des barrages et des périmètres d'irrigation. Les plus nombreux se situent au Maghreb, notamment au Maroc, en Algérie et en Tunisie. Par exemple : Maroc barrages et une capacité de stockage de 13 km2. Les grands fleuves sont fortement aménagés. En 1971, l'Egypte a mis en eau le barrage d'Assouan (162 km3 de retenue = 2 crues du Nil). Ce barrage permet aux paysans de ne plus dépendre des crues et d'exploiter de nouvelles terres. [...]
[...] Il répond à un triple objectif : produire de l'électricité hydraulique, développer les superficies irriguées, réduire le retards de développement de la Turquie orientale. Le coût total est estimé à 32 milliards de soit 1/5 du PNB annuel de la Turquie. Quand tous les travaux seront achevés, dans une dizaine d'années, on estime que le débit annuel de l'Euphrate à son entrée en Syrie sera diminué de plus d'1/3. La Turquie s'estime être maîtresse de ses eaux et refuse tout accord tripartite. D. [...]
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