Le Cachemire est une région montagneuse et vallonnée, réputée pour la beauté de ses paysages, qui lui valent le surnom de Suisse indienne. Cette région de hautes montagnes, comprenant le Pamir et quelques sommets himalayens, commandant la vallée de l'Indus, correspond également à une zone de contact entre les confessions les plus présentes en Inde : l'islam et l'hindouisme. À l'indépendance de l'Inde et du Pakistan, le Cachemire est devenu une pomme de discorde entre les deux pays, qui forment un couple complexe et conflictuel. Ils sont souvent présentés comme des « frères ennemis » parce qu'ils sont issus de la partition de l'empire britannique des Indes. D'un point de vue français, leur relation pourrait aussi être comparée à la relation franco-allemande en raison de la nature du territoire disputé, des différentes conceptions de la nation que porte chacun des deux États et du caractère structurant de ce conflit pour l'ensemble de leur diplomatie. Le Cachemire est bordé à l'ouest et au nord par le Pakistan, au nord et à l'est par la Chine, au sud par l'Himachal Pradesh et le Punjab. Il s'étend sur un total de 222 236 km2, soit plus de sept fois la Belgique. À bien des égards, il est comparable à ce qu'ont été l'Alsace et la Lorraine pour les Français et les Allemands pendant près de 75 ans. Depuis l'indépendance en 1947, l'Inde, comme le Pakistan, revendiquent ce territoire.
[...] Anarchie et criminalisation de la guérilla qui avait amplement ligoté la population dans la peur et l'insécurité au début des années 90 furent abandonnées au profit d'une politique de “proximité”, qui participe à une réelle indigénisation des mouvements armés islamistes. C. L'Indigénisation des Mouvements Islamistes : Face à cette politique de sous-traitance du conflit menée par le gouvernement pakistanais, l'Inde a établi sur le territoire du Cachemire une véritable politique de répression. En 1990, un gouverneur à poigne est nommé au Cachemire: Jagmohan. [...]
[...] Gandhi refuse les postes qu'on lui propose et préfère partir faire campagne pour la paix au Bengale et au Bihar. De retour à Delhi il est assassiné par un extrémiste hindou le 30 janvier 1948. B. Le Problème de l'État Princier du Cachemire : La partition reste cependant imparfaite. Il était convenu que les états princiers auraient le choix de rejoindre le Pakistan ou l'Inde. Sur les 570 principautés, seuls 3 refusèrent de choisir : celles du Junagadh, d'Hyderabad[2] et du Cachemire. L'Inde récupère de force les deux premières en septembre 1948 et les intègre à l'Union indienne. [...]
[...] Les relations diplomatiques sont peu à peu remis en route. Ces relations peuvent être illustrées par le geste de Vajpayee en février, qui s'est rendu à Lahore par la nouvelle route reliant New Delhi à Lahore. Le 21 février 1999, les deux pays signe la déclaration de Lahore qui insiste sur le fait que les deux pays mettront tous en œuvre, pour respecter les accords de Simla et régler le problème du Cachemire. Mais cet espoir d'un pas vers un paix probable est de courte durée, car les interrogations du départ ont resurgi avec force à la suite des graves tensions apparues au Cachemire à l'été 1999. [...]
[...] L'armée du Pakistan la réprima en tuant des civils. Plus de réfugiés entrèrent en Inde. Le gouvernement indien à maintes reprises fit appel à la communauté internationale, mais n'arrivant pas à obtenir de réponse, le Premier Ministre Indira Gandhi décida d'aider les combattants de la liberté du Bengale à libérer le Pakistan de l'est en avril 1971. L'Armée de l'air du Pakistan dans le Pakistan oriental répondit en attaquant les camps suspects des Mukti Bahini situés dans le territoire indien dans l'ouest du Bengale. [...]
[...] Mais le Punjab pose un gros problème en raison de la présence massive des Sikhs qui réclament eux aussi un état indépendant. Mais les diplomates n'ont pas le temps ni les moyens de négocier avec les Sikhs. Jinnah et Nehru acceptent tout d'abord les propositions des britanniques mais une mésentente entre les deux hommes font tomber les plans de partage à l'eau. En août 1946 Jinnah appelle la nation musulmane à se soulever. De violents et sanglants affrontements à Calcutta feront plus de 10000 morts. La guerre civile durera une année faisant des milliers de victimes hindoues et musulmanes. [...]
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