La Communauté des États indépendants (C.E.I.) a été constituée en 1991 à l'initiative du président de la Russie, Boris Eltsine. Alors que l'U.R.S.S. était en pleine décomposition depuis le putsch dirigé contre son président, Mikhaïl Gorbatchev, en août 1991, puis le référendum sur l'indépendance de l'Ukraine le 1er décembre de la même année
[...] La C.E.I. n'est efficace dans aucun domaine. Est-elle inutile ? Sa disparition mettrait à nu les tensions centrifuges et les éléments d'éclatement. Son maintien constitue au moins un forum d'échanges de vues et, par là, un élément de stabilité politique, en attendant mieux Actualité (article paru dans Le monde le 1 juin 2003) Les ratés d'un sommet de la CEI En marge des festivités du tricentenaire de Saint-Pétersbourg, Vladimir Poutine a reçu, sur un bateau de luxe amarré à un quai de la Neva, vendredi 30 mai, les dirigeants de onze autres républiques de l'ex-URSS, pour un sommet de la Communauté des Etats indépendants (CEI). [...]
[...] Une autre dispute opposait le président géorgien, Edouard Chevardnadze, à ses hôtes russes, au sujet de la présence à Saint-Pétersbourg d'une délégation de représentants d'Abkhazie, région séparatiste appuyée par Moscou. [...]
[...] La plupart des États membres de la C.E.I. dépendent de la Russie pour leur approvisionnement en énergie (ou pour l'exportation de l'énergie qu'ils produisent). Tous les pays de la C.E.I. sont endettés vis- à-vis de la Russie au titre de dettes anciennes (dans le cadre de l'U.R.S.S.) ou nouvelles. Les banques russes contrôlent le secteur financier de la plupart des pays de la C.E.I. La question qui se pose alors est de savoir si la Russie veut effectivement jouer le rôle dominant au sein de la C.E.I. [...]
[...] Le commerce et la coopération économique étaient organisés par rapport à l'U.R.S.S., qui entretenait des relations bilatérales avec chacun de ses membres. Dans le cas de la C.E.I., la Russie est et se sait la puissance dominante, mais n'entend pas, au contraire de l'U.R.S.S. au sein du C.A.E.M., sacrifier ses intérêts économiques à sa domination politique. C'est ainsi que l'on peut analyser l'évolution du commerce et des mouvements de capitaux au sein de la C.E.I. Les relations commerciales Après la désagrégation, de l'U.R.S.S. [...]
[...] Dans ce commerce, la Russie est toujours excédentaire, surplus qu'elle cherche à réduire en diminuant ses exportations. Les causes de ce déclin sont multiples : - la disparition des liens commerciaux planifiés entre les Républiques ; - les contingents, quotas ou autres restrictions quantitatives au commerce, toujours en vigueur ou réintroduites, spécialement entre les pays n'entrant pas dans l'Union économique euro-asiatique (cf. supra) ; - le déclin progressif, en volume, des exportations d'énergie par la Russie, partiellement masqué par la hausse des prix de l'énergie dans le commerce mutuel (en 1992, la Russie vendait son pétrole et son gaz naturel à des prix inférieurs de 30 à 50 p aux prix mondiaux ; le rattrapage s'est fait peu à peu, mais n'était pas encore total en 1999) ; - l'intérêt de la Russie et des pays exportateurs d'énergie de la C.E.I. [...]
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