Stratégies de sécurité, mondialisation, globalisation, stratégie nationale, menace de domination
Jean-Marie GUEHENO nous explique dans le premier texte que dans l'antiquité, la plus grande menace s'était d'être soumise en esclavage par une cité ennemie. Du coup, comme système de défense, les cités ont mis en place la stratégie. Cette stratégie servait à se protéger d'une menace. On a vu dans le grand I que sous la globalisation ces menaces ont changés. Il est donc logique que la stratégie elle-même évolue. Maintenant c'est l'indépendance et le droit à sa propre souveraineté pour chaque pays qui est au cœur de la stratégie. La stratégie nationale dominante est de se protéger de la menace de domination exercée par une autre communauté politique. Ce qui change vraiment sous la globalisation c'est qu'avant on se protégeait d'un ennemi extérieur. On menait une stratégie envers les communautés extérieures.
[...] La prolifération des armes de destructions massives est une menace à tous les états. Encore une fois, cette situation offre une importante vérité à propos des armes de destruction massive. Mais la connexion à la globalisation n'est pas claire. Donc ALLISON ne va pas dans le sens d'une stratégie nationale qui serait complètement chamboulée à cause de la globalisation. RIPMAN et PAUL dans le texte 6 prennent le contrepied de Guéhenno en affirmant qu'en fait il y a que très peu d'éléments qui peuvent nous faire penser que les stratégies nationales de sécurité ont changés à cause de la mondialisation. [...]
[...] Ces organisations sont apparues avec la mondialisation et se trouvent être de parfait faire valoir pour certains états puissants. La globalisation a apporté une nouvelle manière aux états de faire valoir leur hégémonie. Pour illustrer ce propos, Guéhenno utilise l'ONU. Les Etats-Unis ont de nombreuses fois fait pression sur cette organisation non étatique pour asseoir une autorité ou mené une action. En cela, la globalisation a apporté de nouvelles opportunités. Certains pensent que la sécurité devrait se faire de manière collective (directeur de l'agence internationale de l'énergie atomique Mohamed El-Baradei. [...]
[...] Dans le nouveau dilemme sécuritaire, CRENY explique que la globalisation a apporté une montée des échanges entre acteurs étatiques et non-étatiques. Ces acteurs interagissent, marchandent, se battent, se fliquent entre eux et essayent de construire des alliances autour de problèmes globalisés. Cet auteur est d'accord avec le fait que le processus de reconfiguration de la sécurité va de pair avec la mondialisation. La globalisation apporterait de nouvelles menaces donc, remodèlerait les stratégies nationales mais apportent aussi son lot de contradictions. [...]
[...] Cette contraction amenée par la globalisation est évoquée dans le texte 2 de KEOHANE. Enfin, Le changement majeur que la globalisation a apporté dans la stratégie c'est la prise en compte de la menace terroriste au lieu de ne prendre en compte que la menace d'ordre étatique. C'est exactement ce qui s'est passé lors de la décision de la guerre en Irak. Cette guerre n'était pas un caprice d'une hégémonie militaire, mais la prise de conscience que un remodelage de la stratégie est indispensable face à cette nouvelle menace à l'époque méconnue : Le terrorisme. [...]
[...] Ils essayent de tirer avantage des bénéfices sur le court terme. Chaque situation nouvelle est envisagée comme un événement indépendant parce que, dans le monde globalisé, il y a beaucoup de problème qui ont un impact globalisé mais il y a habituellement qu'un seul problème à la fois qui capte l'attention et qui est considéré comme un intérêt global. La stratégie n'est alors plus qu'un patchwork s'action, mettant en lien des situations qui autrement seraient dissociées. Dans le dernier texte, Graham Allison détaille 5 principales hypothèses admettant que la globalisation aurait un impact sur les problèmes de sécurité. [...]
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