Les années Trente coïncident avec la fin de l'ère Briand, le « pèlerin de la paix » et sont un tournant majeur dans les relations internationales du 20ème siècle. Au-delà de prolonger « l'esprit de Genève » des années Vingt, l'action diplomatique des démocraties française et britannique illustre une foi sans borne dans la paix internationale alors que des régimes autoritaires menaçants s'éveillent au quatre coins de l'Europe continentale. Différentes négociations, tractations et compromis donnent forme à cette ligne diplomatique. Il s'agit ici de traiter les politiques convergentes ou divergentes des diplomaties française et britannique et les relations qu'elles entretiennent entre elles.
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[...] En outre l'accord franco-soviétique a fortement déplu aux anglais. - De plus la France inquiète, les anglais ont l'image d'une France agressive, parvenue à un degré de puissance inégalé en Europe depuis l'époque Napoléonienne (la plus grande armée du monde) qui s'illustre par son intransigeance envers l'Allemagne. Il y a une fragilité de l'entente franco-anglaise. Le Royaume-Uni se repose sur la puissance militaire française sans apporter un soutien absolu du fait de leurs divergences politiques. - De plus il existe une anglophobie montante du fait du soutien quasi- systématique aux revendications allemandes. [...]
[...] - La gauche autant française que britannique suit une ligne pacifiste traditionnelle. Mêmes les nationalistes patriotes sont pacifistes : Maurras La paix, la paix, les Français ne veulent se battre ni pour les Juifs, ni pour les Russes, ni pour les Francs-maçons de Prague - Beaucoup de mouvements pacifistes : Oxford Union, Peace Pledge Movement. Pacifisme ambiant dans les milieux dirigeants. Il existe vraiment un consensus dans les diplomaties françaises et anglaises autour de la nécessité de préserver la paix. [...]
[...] - L'idée de la diplomatie britannique était que les revendications allemandes étaient raisonnables et qu'elles cesseraient une fois que les injustices des traités antérieurs seraient réparées. - La France et la GB s'accordent à ne pas intervenir en Espagne pour ne pas cautionner le communisme. - Les entretiens de Chamberlain avec Hitler à Bad Godesberg et Berchtesgaden puis les accords de Munich en 1938 illustrent tout à fait cette politique de négociations par de multiples rencontres. Les diplomaties anglaises et françaises s'accrochent illusoirement à ces traités qui n'ont que peu de valeur pour les régimes autoritaires. Naïveté ? C. [...]
[...] D'autres éléments nous font penser que les diplomaties françaises et britanniques ont fait preuve de réalisme dans les 30. - Certains voient dans les dernières années de l'appeasement(1937-1939) un sursis pour le réarmement en vue d'une éventuelle guerre. Alors que le désarmement était le maître-mot du début des années 30, on voit un processus de réarmement réactivé dans les deux pays. - Les considérations éthiques, économiques, de stratégie globale ainsi que les affaires intérieures faisaient qu'une politique étrangère raisonnable de compromis était apparemment la plus logique pour les diplomaties françaises et britanniques. [...]
[...] - Impression britannique d'une France qui a mis l'Allemagne au bord du gouffre : Ramsay MacDonald pendant que l'Allemagne s'effondre, la France marchande Désarmement - Point primordial pour la France, - Lors de la conférence de Genève le but des anglais est d'agir en tant qu'ami sincère des deux partis, désireux de parvenir à l'apaisement des litiges entre la France et l'Allemagne position d'arbitre que se donne la diplomatie anglaise. - En mars 1933 Plan MacDonald anglais qui double les effectifs de l'armée allemande. En janvier 1934 Hitler obtient hommes et une aviation militaire alors que la France est censée désarmer. Les Français souhaitent une période probatoire. [...]
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