La diplomatie du Saint-Siège

Résumé du document

De tout temps, la diplomatie a joué un rôle fondamental dans la régulation des rapports de puissance entre les États, permettant de régler des conflits et amenant à la création de liens, que ce soit au niveau culturel, scientifique, économique ou politique. Encore aujourd'hui, la diplomatie des pays joue ces rôles fondamentaux. Cependant, parmi toutes ces diplomaties, il est possible d'en retracer une qui se distingue par son originalité, par des particularités qui la distinguent des autres. Il s'agit de la diplomatie du Saint-Siège. Plus vieille diplomatie de l'Europe, elle s'est de tout temps distinguée et a acquis un caractère unique dans les relations internationales. Or, sur quel plan la diplomatie du Saint-Siège se distingue-t-elle ? Le présent travail répondra à cette question en se basant sur une analyse historique de la diplomatie du Saint-Siège qui contribuera à faire ressortir les différences et les singularités de cette diplomatie.

Extraits

[...] La politique étrangère du Vatican [en ligne], adresse URL: http:// /politique-etrangere-vatican-34502.html, page consultée le 6 avril p.7 p.5 CHAMOY, Anne-Sophie. La politique étrangère du Vatican [en ligne], adresse URL: http:// /politique-etrangere-vatican-34502.html, page consultée le 6 avril p.7 WIKIPEDIA, La politique étrangère du Vatican [en ligne], adresse URL: http://fr.wikipedia.org/wiki/Politique_%C3%A9trang%C3%A8re_du_Vatican, page consultée le 6 avril 2009 RAPP, Alex. La diplomatie vaticane: une diplomatie au service de la paix ou de la foi? [...]

[...] La diplomatie du Saint-Siège Table des matières INTRODUCTION LA DIPLOMATIE DE L'ÉGLISE AVANT 1871 LA DIPLOMATIE DE L'ÉGLISE ENTRE 1871 ET 1929 LA DIPLOMATIE DE 1929 À AUJOURD'HUI Entre la protection des catholiques et la promotion de valeurs universelles CONCLUSION BIBLIOGRAPHIE De tout temps, la diplomatie a joué un rôle fondamental dans la régulation des rapports de puissance entre les États, permettant de régler des conflits et amenant à la création de liens, que ce soit au niveau culturel, scientifique, économique ou politique. Encore aujourd'hui, la diplomatie des pays joue ces rôles fondamentaux. Cependant, parmi toutes ces diplomaties, il est possible d'en retracer une qui se distingue par son originalité, par des particularités qui la distinguent des autres. Il s'agit de la diplomatie du Saint-Siège. Plus vieille diplomatie de l'Europe, elle s'est de tout temps distinguée et a acquis un caractère unique dans les relations internationales. Or, sur quel plan la diplomatie du Saint-Siège se distingue-t-elle? [...]

[...] Toutefois, contrairement à la première dualité recensée dans la première partie de ce travail qui tendait à confondre spirituel et temporel, cette dualité-ci est parfaitement nette. En effet, Paul VI statue à ce sujet que chaque fois qu'il s'agirait de discussions sur des questions techniques qui affectent l'administration du territoire d'une entité étatique, ce serait la Cité du Vatican qui exercerait la représentation, car ce sont des compétences liées à l'existence de ce miniÉtat, et chaque fois qu'il s'agirait des intérêts généraux de l'humanité, ce serait l'Église. [...]

[...] À l'époque, le Pape envoyait des vicaires disposant de pouvoirs spéciaux auprès des membres de l'Église locale. Il avait pour objectif de contrôler le message diffusé par les Églises locales et d'informer le pape sur la situation de ces Églises. Dans le même temps, un Légat pontifical commença à être envoyé dans l'Empire d'Orient afin de contrôler la foi dans cette contrée et d'en tenir informé le souverain pontife. Cependant, la véritable diplomatie du Saint-Siège ne prend sa réelle forme qu'au XVIe siècle, lors de la Renaissance. [...]

[...] Cette recherche de médiation pousse par ailleurs la diplomatie vaticane à ne jamais rompre les liens avec des États condamnés par la société internationale, l'exemple le plus frappant de ce fait étant le maintien de l'ambassade du Saint-Siège en Allemagne lors de la période nazie de 1933 à 1945, position qui fut dénigrée par les autres États. Ainsi, malgré le retour de l'État, il n'en demeure pas moins que c'est le Saint-Siège et non l'État du Vatican qui dicte la politique étrangère. Une autre distinction entraînée par les Accords du Latran est la résurgence d'une dualité entre pouvoirs spirituel et temporel. [...]