La piraterie n'a jamais totalement disparu. Au contraire, celle-ci est réapparue depuis l'été 2008 au sud du détroit de Malacca, zone qui correspond au triangle de croissance SIJORI (Singapour, Johor, Riau). Nous assistons même à une croissance de cette activité en raison de deux phénomènes : les événements post-guerre froide, qui plongent la Somalie dans un chaos politique, mais également le poids croissant de la mer dans les enjeux et les échanges mondiaux, c'est-à-dire à la « marinisation des économies ». Contrairement aux idées préconçues, la raison majeure du développement de la piraterie n'est pas seulement cette « marinisation » ; d'autres facteurs entrent en jeu.
[...] III) Des solutions pour éradiquer la piraterie. Fixer de nouveaux objectifs Comme nous avons vu que la piraterie peut s'expliquer par des raisons davantage terrestres, comme les aspects à la fois politique, socioéconomique et géographique, il faudrait que les pays concernés se fixent de nouveaux objectifs. Le premier objectif serait de stabiliser les Etats dans la mesure où l'incertitude politique favorise les activités illégales et amène le chaos sur le territoire, ce qui profite aux pirates qui utilisent ce flou politique pour exercer leurs activités dans l'ombre. [...]
[...] Pour finir, il y a eu également la création de compagnies de sécurité privées telles que la Maritime Risk Management (MRM) et de gadgets pour protéger les marins par exemple des mannequins déguisés en vigiles pour tromper les pirates. qui rencontrent néanmoins des obstacles. Malgré les moyens qui ont été mis en place, la lutte contre la piraterie n'est pas chose facile puisqu'en effet, il existe de nombreux obstacles. Tout d'abord, on trouve des obstacles opérationnels qui sont dus au cadre géographique puisqu'il est très difficile de sécuriser les littoraux en raison de leur morcellement en une multitude de petites îles. [...]
[...] En effet, s'il y avait de réelles prises de décisions politiques et de vraies intentions d'éradiquer la piraterie, permettraient une baisse de celle-ci. [...]
[...] Ils préfèrent se concentrer sur la menace des pays voisins, comme c'est le cas en Somalie avec les milices islamistes. Par conséquent, des zones sont laissées sans surveillance ce qui laisse le champ libre aux pirates pour installer leurs repaires dans des lieux secrets loin des pôles administratifs et économiques. Indonésie comme Somalie sont bordées par un grand nombre de littoraux, ce qui offre aux pirates beaucoup d'étendues désertes de sable (pour l'Indonésie îles inhabitées. Pour la Somalie kms de plage). [...]
[...] La dimension terrestre des pirateries somaliennes et indonésiennes La piraterie n'a jamais totalement disparu. Au contraire, celle-ci est réapparue depuis l'été 2008 au sud du détroit de Malacca, zone qui correspond au triangle de croissance SIJORI (Singapour, Johor, Riau). Nous assistons même à une croissance de cette activité en raison de deux phénomènes : les événements post-guerre froide, qui plongent la Somalie dans un chaos politique, mais également le poids croissant de la mer dans les enjeux et les échanges mondiaux, c'est-à-dire à la marinisation des économies Contrairement aux idées préconçues, la raison majeure du développement de la piraterie n'est pas seulement cette marinisation ; d'autres facteurs entrent en jeu. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture