Le rapport Brundtland de 1987 consacre la naissance de la notion de développement durable et le définit comme un mode de « développement qui répond aux besoins des générations du présent sans compromettre la capacité des générations futures de répondre aux leurs ». Ce processus vise à concilier trois approches : économique, sociale et environnementale en tentant de créer un cercle vertueux entre ces trois piliers.
Il est au cœur d'un nouveau projet de société permettant de remédier aux dysfonctionnements et excès d'un paradigme de développement dont les limites ont été fortement dénoncées depuis le début des années 70. Le développement durable est-il davantage vecteur d'inaction ou opérateur de réformes ?
[...] En troisième lieu, les entreprises et FMN peuvent être un obstacle à la mise en œuvre du développement durable en ce qu'elles cherchent à nier la réalité d'un risque pour ne pas remettre en cause leur profit. Elles font un véritable travail en amont pour retarder le plus possible la connaissance des risques et tentent de discréditer les ONG. En finançant la recherche publique qui manque de moyens elles sont en position de domination. Mais certaines entreprises et FMN participent à la mise en œuvre du développement durable. [...]
[...] A l'échelle nationale, les relations entre l'Etat et les autres acteurs reposent de la même façon, sur des stratégies antagonistes qui empêchent la mise en œuvre du développement durable. L'Etat est un défenseur de l'intérêt général mais il faut bien se rendre compte que le décideur public n'a pas toujours la parfaite connaissance pour prendre les décisions(faiblesse des moyens pour financer la recherche publique). Les différents acteurs profitent de cette faiblesse de l'Etat pour imposer leurs stratégies En second lieu les ONG sont des acteurs primordiaux dans le développement durable. [...]
[...] Entrée en vigueur le 11 décembre 2001. 23-27 juin 1997 Deuxième Sommet de la Terre, à New York : la 19e session extraordinaire de l'Assemblée générale des Nations unies, dite "Rio + fait le point sur les engagements pris à Rio de Janeiro en 1992 et constate le désaccord entre l'Union européenne et les Etats-Unis sur la réduction des gaz à effet de serre décembre 1997 Adoption d'un Protocole à la Convention sur le climat dit "Protocole de Kyoto", lors de la 3ème Conférence des Nations unies sur les changements climatiques. [...]
[...] La dernière grande conférence en date est la conférence de Bali destinée à discuter de l'après Kyoto Au cours de cette conférence a été élaborée une feuille de route en vue de permettre un accord global d'ici 2009. Cette omniprésence du thème du développement durable dans le processus de négociations internationale a abouti à de nombreux changements et innovations. B. Le développement durable : vers une refonte des systèmes par l'innovation Il faut en effet mentionner le développement durable comme un facteur de renouvellement et de refonte des systèmes existants que ce soit l'échelle des individus et des mentalités, des politiques publiques et des Etats, du système international et de ses normes. [...]
[...] Suite logique du rapport Brundtland, une Conférence mondiale des Nations-Unies sur l'environnement et le développement se tient à Rio de Janeiro en juin 1992. La communauté internationale adopte le projet de développement durable dans un document appelé AGENDA 21, un programme d'actions garantissant la qualité de la vie pour le 21ème siècle Le protocole de Kyoto. Dans ce document signé par 180 pays à Kyoto, au Japon, en décembre pays industrialisés s'engagent à réduire leurs émissions de gaz à effet de serre entre 2008 et 2012 à des niveaux inférieurs de à ceux de Johannesburg. [...]
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