La deuxième guerre du golfe

Thèmes abordés

Deuxième guerre du Golfe, coalition internationale, égide onusienne, principales routes mondiales du pétrole, opération Desert Shield, opération « Tempête du Désert », nouvel ordre mondial, conflit irakio-koweïtien, résolution 687

Résumé du document

En 1990, alors que le monde sort de la guerre froide, qui dure depuis trente ans, le Proche-Orient arrive sur le devant de la scène, avec un conflit régional aux origines anciennes et multiples, la deuxième guerre du golfe. Si elle est « deuxième » du nom, c'est parce que dans la décennie précédente, de 1980 à 1988, s'est déroulé la première guerre du golfe, opposant l'Irak à son voisin perse, l'Iran. Ce second conflit opposa l'Irak à un autre de ses voisins, le petit Etat du Koweït, finalement soutenu par une coalition internationale sous égide onusienne. Ces deux Etats sont des Etats du « golfe », le golfe persique, une ouverture vers l'Océan indien prise entre l'est de la péninsule arabique et la façade maritime de l'Iran. Un golfe qui est aussi une des principales routes mondiales du pétrole.

Extraits

[...] L'offensive est implacable et prépare le terrain pour les troupes au sol. L'Irak répond en tirant des missiles SCUD (dont on craint qu'ils soient chargés en ar mes chimiques) sur Israël, qui souhaiterait répondre. Pour éviter de perdre des soutiens de la Ligue Arabe, la coalition installe des rampes de missiles sol -air Patriot, visant à contrer les SCUD. -Une phase terrestre brève L'offensive terrestre est une offensive sans temps d'arrêt, maintenue pour garder un élan destructeur. Les défenses irakiennes étant encore en place pour certaines, la coalition utilise des engins spéciaux comme la vipère géant pour déminer les champs de mine à distance et des tracteurs de combat pour détruire les murs de sable. [...]

[...] La diplomatie, ultimes solutions à la crise ? La discussion continue On peut parler d'une discussion continue dans le sens ou, avant la crise, l'Irak n'est pa s isolée mais intégrée dans des processus de discussions Et ainsi régulièrement des rencontres sont organisées. Durant la crise, les Etats usent de pressions diplomatiques pour pousser l'Irak à quitter le Koweït. Ainsi sont prises des sanctions économi ques par nombre de pays occidentaux dès le 2 août et un embargo est mis en place par certains pays, sur les armes notamment. [...]

[...] Elle ne cessera de se renforcer jusqu'au 17 janvier. -Le refus irakien, vers le conflit ouvert Si l'Irak laisse partir les otages qu'elles avaient gardés pendant un temps au début de la crise, elle ne revient pas sur l'invasion du Koweït. Et, le 29 Novembre, le conseil de sécurité de l'ONU vote la résolution 678, c'est-à-dire la mise en place d'un ultimatum qui laisse jusqu'au 15 janvier à l'Irak pour se retirer. Le temps est en effet compté pour la coalition, qui ne pourra agir quand la période du printemps arrivera puisque ce sera la période du ramadan et mars est une période de mauvais temps. [...]

[...] On peut voir là un élément qui pousse l'Irak à envahir le Koweït et alors la première guerre du golfe porte en elle une part de la seconde. -La recherche du leadership L'Irak cherche à obtenir une position domina nte dans la région. Déjà depuis longtemps la contraction de son ouverture littorale la pousse à vouloir posséder plus de territoires lui permettant d'accéder aux eaux profondes du Golfe Persique. Un moyen pour y parvenir serait les îles Warbah et Boubiyane, propriétés de l'émirat koweïtien. [...]

[...] L'après-guerre du golfe, une nouvelle configuration mondiale ? 4 Troussier Gaël La deuxième guerre du Golfe 17/02/2014 -Le bilan La guerre est peu couteuse en hommes pour la coalition qui perd seulement 200 hommes. L'Irak, quant à elle, en perd plus de et plus de la moitié de son matériel militaire est détruit. -Un droit international restauré [Mitterrand] ? On peut parler d'un droit international restauré dans le sens où l'ONU a pu prendre to utes les résolutions possibles, sans être inquiété par un veto d'une URSS à bout de souffle, dont la puissance d'opposition n'est plus. [...]