Les PECO, Pays d'Europe Centrale et Orientale désignent depuis les années 1980 les anciens pays communistes du centre et de l'est de l'Europe. On y trouve les 4 de Visegràd (Pologne, République Tchèque, Slovaquie, Hongrie), les anciennes républiques yougoslaves du nord (Slovénie, Croatie), les anciennes républiques yougoslaves balkaniques (Bosnie-Herzégovine, Serbie, Kosovo, Monténégro, Macédoine), les autres pays balkaniques (Roumanie, Bulgarie, Albanie), les républiques baltes (Estonie, Lettonie, Lituanie), les républiques post-soviétiques occidentales (Biélorussie, Ukraine, Moldavie) et la Russie.
Cependant, je vais souvent m'intéresser à la notion plus large d'Europe de l'Est donnée par le Ministère des Affaires Etrangères. Celle-ci désigne l'Europe balkanique (Albanie, Bosnie-Herzégovine, Croatie, Kosovo, Macédoine, Serbie Monténégro), l'Europe orientale (Arménie, Azerbaïdjan, Biélorussie, Géorgie, Kazakhstan, Kirghizstan, Moldavie, Ouzbékistan, Russie, Tadjikistan, Turkménistan, Ukraine), les 10 nouveaux membres de l'Union Européenne sauf Malte et Chypre (Estonie, Lettonie, Lituanie, Pologne, Hongrie, République Tchèque, Slovénie et Slovaquie) ainsi que la Bulgarie et la Roumanie.
Par démarche, on peut entendre à la fois action, aide, coopération et présence.
Au lendemain de la chute du mur de Berlin, l'objectif prioritaire de la coopération française était de répondre aux urgences les plus immédiates : mise en place d'un cadre institutionnel pour le développement de la démocratie et la consolidation de l'état de droit, formation des cadres de l'administration et du secteur privé à l'économie de marché.
Par la suite, la coopération française a été amenée à se diversifier pour s'adapter aux attentes et aux situations très diverses des pays à l'est de l'Europe.
Cette coopération a visé des objectifs généraux : promouvoir les investissements, développer les infrastructures des pays en transition ou en reconstruction, développer des coopérations dans les domaines où notre savoir-faire est reconnu et correspond à des besoins, encourager la mobilité des chercheurs sur le plan de la coopération scientifique et maintenir le potentiel de recherche élevé existant dans plusieurs pays de la région, former des cadres administratifs et économiques, soutenir la coopération décentralisée et non gouvernementale, mieux sensibiliser les opérateurs français, en particulier les banques et les entreprises, à ces marchés.
Mais aussi des objectifs spécifiquement français comme le valorisation de la culture française et de la francophonie.
On peut constater qu'aujourd'hui les moyens budgétaires mis en œuvre par le Ministère des Affaires Etrangères ont diminué tandis que ceux de l'Union européenne ont augmenté considérablement. La France a ainsi transféré l'essentiel de ses compétences au niveau européen pour ce qui est de l'Est de l'Europe. D'une part, cela permet la mise en place de projets à plus grande échelle étant donné les moyens de l'Union Européenne. Mais d'autre part, cela amène la remise en cause de l'expression « démarches françaises ». En effet, toute démarche française en direction des PECO n'est-elle pas européenne aujourd'hui ? Quel est le bilan réel de ce « transfert » du point de vue des acteurs publics mais aussi non gouvernementaux ?
[...] Les démarches françaises dans les pays d'Europe centrale et orientale Les PECO, Pays d'Europe Centrale et Orientale désignent depuis les années 1980 les anciens pays communistes du centre et de l'est de l'Europe. On y trouve les 4 de Višegrad (Pologne, République Tchèque, Slovaquie, Hongrie), les anciennes républiques yougoslaves du nord (Slovénie, Croatie), les anciennes républiques yougoslaves balkaniques (Bosnie- Herzégovine, Serbie, Kosovo, Monténégro, Macédoine), les autres pays balkaniques (Roumanie, Bulgarie, Albanie), les républiques baltes (Estonie, Lettonie, Lituanie), les républiques postsoviétiques occidentales (Biélorussie, Ukraine, Moldavie) et la Russie. [...]
[...] D'une part, cela permet la mise en place de projets à plus grande échelle étant donné les moyens de l'Union Européenne. Mais d'autre part, cela amène la remise en cause de l'expression démarches françaises En effet, toute démarche française en direction des PECO n'est-elle pas européenne aujourd'hui ? Quel est le bilan réel de ce transfert du point de vue des acteurs publics mais aussi non gouvernementaux ? Avant-propos Difficultés rencontrées Tout d'abord, dans la recherche de documentation. La quasi-totalité des démarches de coopération sont étatiques ou sinon en grande partie subventionnées par l'Etat. [...]
[...] Cependant leur contribution financière est souvent réservée à certains pays, opérateurs et domaines. ●Tout d'abord le Ministère de l'Economie, des Finances et de l'Industrie qui s'est doté d'outils pour aider les entreprises françaises à s'implanter à l'étranger. Il propose : -des garanties aux investissements effectués par les PME/PMI pour la création de filiales à l'étranger -le cofinancement à des études de faisabilité en amont de la réalisation de projets 25% de ses crédits vont à des opérations concernant les PECO -une revue mise en place par son réseau de Missions économiques permettant de connaître l'évolution économique des pays pouvant intéresser une entreprise. [...]
[...] Donnedieu de Vabres, a inauguré l'exposition de peinture française Ombres et lumières au Château de Varsovie (mars - juin 2005) A été convenu à partir de 2005 un sommet annuel Franco polonais 2. Coopération institutionnelle : -Afin d'accompagner les Etats dans leur adhésion, des jumelages institutionnels avec des Etats membres de l'Union européenne ont été mis en place. Ils ont eu pour but d'aider à la réforme des institutions. La France a participé au quart des jumelages ce qui la met en troisième position après l'Allemagne et l'Espagne. [...]
[...] Pologne : La France se situe au 3ème rang des fournisseurs de la Pologne, derrière l'Allemagne, l'Italie et la Russie), et au 2ème rang depuis 2002 de ses clients, derrière l'Allemagne. La Pologne représente le premier client de la France en Europe centrale depuis 1996. La Pologne est le premier pays d'Europe centrale destinataire des investissements français. Depuis la prise de participation stratégique de France Télécom au capital de TPSA la France représente le 1er investisseur étranger devant les Pays Bas, les Etats-Unis et l'Allemagne. Ces 650 filiales françaises suscitent plus de emplois directs. [...]
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