À la suite de la prise de pouvoir de Fidel Castro le 1er janvier 1959, les États-Unis sont les premiers à reconnaître diplomatiquement le nouveau gouvernement de Cuba, mais de nombreux conflits vont marquer les relations diplomatiques de ces deux pays. Parmi ceci on peut citer le fait que la Banque Nationale de Cuba avait consigné un dépôt d'environ 424 millions de dollars déposés sur des comptes de banques américaines par Batista et ses soutiens et que ces dernières n'ont jamais remboursé le régime cubain. Mais aussi par exemple des nationalisations des avoirs étrangers dues à la réforme agraire, un des fondements de la révolution cubaine qui expropria 1 200 000 ha qui appartenaient alors à des citoyens ou des sociétés américaines, et qui aura sans doute pour conséquence la tentative de renversement du pouvoir cubain financé par la CIA, la fameuse « Baie des cochons ».
L'échec de cette tentative engagea les États-Unis à établir alors un embargo, un blocus, économique sur l'île de Cuba, espérant pas la même occasion un soulèvement du peuple cubain contre le régime castriste qui soutenait Castro, celui-ci relevant d'un véritable problème géopolitique pour les USA. Privé d'un de ses principaux partenaires commerciaux, Fidel Castro voit frapper à sa porte un autre géant, qui lui accepta, d'acheter le sucre cubain, le principal atout économique de Cuba, il s'agit de l'URSS. Fidel Castro choisit alors, peut-être par dépit, de profiter du COMECON, mais les sommes énormes concédées par l'URSS (de quatre à 6 milliards de dollars US par an ) pris fin lors de la chute du bloc communiste en 1990.
Comment ce pays bloqué depuis presque 50 ans par les USA est privé de sa principale source de revenus peut-il afficher un tel niveau d'alphabétisation, la gratuité des écoles et des universités, la gratuité des soins médicaux et une telle performance dans la formation de ses médecins ? Comment le régime castriste peut-il financer une telle politique sociale alors que ce pays est classé parmi les plus pauvres du monde ?
[...] Les principaux atouts de Cuba 2.1 ) Le secteur primaire L'économie cubaine, aujourd'hui contrôlée par l'état, est fondamentalement agricole. La chute des prix du sucre (et d'autres matières premières) dans les années 80 et 90 obligea une diversification de la production. Majoritairement cultivé à l'ouest et au centre-ouest, le tabac a participé à la renommée de Cuba dans le monde entier. La récolte de celui-ci atteint ( tonnes par an) et sert en grande partie à la fabrication de cigares. [...]
[...] Retrieved Mars from LesAffaires.com: http://www.lesaffaires.com/article/0/aeronautique-et-aerospatial/2008-04- 03/475239/bouffee-dair-pour-leconomie-cubaine.fr.html CIA. (2008). The World Factbook. Retrieved Mars from https://www.cia.gov/library/publications/the-world- factbook/rankorder/2173rank.html Cuba repuntará su producción petrolera con nuevas reservas . (2008, Décembre 05). Retrieved Mars from Aporrea.org: http://www.aporrea.org/internacionales/n125095.html Hernandez, T. (2009, Mars 20). [...]
[...] La récolte porte surtout sur les bois durs. Enfin, avec tonnes de poissons pêchées en 2005, les pêcheries modernes ont été implantées, mais le pays, s'il est un grand producteur et exportateur de langoustes, a vu la quantité de poisson pêchée enregistrer un fort recul à partir de la fin des années ) Un sous-sol riche en pétrole Même si Cuba ne se place qu'à la 59e place des pays producteurs de pétrole, avec une production de 61 300/jour[3], les réserves pétrolières de l'île sont impressionnantes. [...]
[...] Le gouvernement castriste décidait donc de fonder de vraies coopératives. En l'espace de quelques mois le gouvernement cubain a donc complètement liquidé l'économie capitaliste en contrôlant une grande partie de l'économie de production de Cuba. On a donc pu assister à une vraie annihilation de la propriété privée, à cette époque ces mesures ne sont pas celles d'un choix communiste du régime castriste mais était là pour assurer aux groupes de la Sierra, comprendre du Mouvement du 26 juillet, un vrai pouvoir de base sociale. [...]
[...] Dans l'enseignement des langues étrangères, assez loin derrière l'anglais, le français demeure la langue la plus enseignée de l'île. Le gouvernement expérimente présentement un projet d'enseignement du français au primaire. Cependant la crise économique et l'effondrement de l'Union soviétique ont gravement affecté l'éducation cubaine. Les enseignants restent mal payés et les ressources pédagogiques font souvent défaut. Dans les écoles rurales, l'enseignement est généralement accompagné de travail agricole non rémunéré. Dans l'éducation supérieure il y a près de 50 universités professeurs et plus de étudiants universitaires. [...]
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