Cuba, Etats-Unis, relations internationales, relation fusionnelle, doctrine Monroe, révolution castriste, nationalisme, Castro
Le 28 mars 2012, Benoit XVI s'est rendu à Cuba pour demander plus de libertés religieuses. La dernière visite d'un pape remontait à 1998. Jean-Paul II avait lancé un appel encore plus audacieux, dans un pays qui ne tolère aucune ingérence politique, lorsqu'il avait lancé un appel pour que « Cuba s'ouvre au monde » et que le « monde s'ouvre à Cuba ».
L'insertion économique, sociale et identitaire de Cuba au sein de la mondialisation constitue le principal défi auquel se trouve confronté l'île depuis la chute de l'empire soviétique. Cuba s'est replié sur un régime totalitaire qui fait prospérer les germes d'instabilité que sont les inégalités et la déchéance morale (corruption, vol et prostitution).
[...] D'après les spécialistes de Cuba, il aurait aussi été victime de son penchant pour les réformes gorbatchévistes et, avant sa condamnation, aurait fait l'objet de plusieurs rappel à l'ordre de Raoul Castro Avec la fin de l'engagement soviétique, le budget des militaires diminue de 50%. Le matériel devient vieillissant et les pièces détachées manquent. Cuba n'a plus les moyens de prendre des engagements internationalistes. En 1999, un rapport du Pentagone estime que l'armée cubaine ne représente plus un danger pour les Etats Unis et ses voisins. Seuls la capacité de l'industrie chimique cubaine et l'espionnage des communications constitueraient encore une menace. [...]
[...] Fin 1961, Cuba est exclu de l'Organisation des Etats Américains (OEA). Castro traite alors l'OEA de ministère des Colonies des Etats-Unis B Cuba devient l'allié stratégique de l'Union Soviétique en Amérique Latine En 1960, un accord commercial est conclu avec l'Union Soviétique : ces derniers fournissent du pétrole à des conditions avantageuses en échange de sucre. Après l'échec du débarquement à la Baie des Cochons, le président Kennedy charge son état major d'étudier la possibilité d'envahir Cuba (opération Mangoose). Les Soviétiques en sont informés d'où l'annonce, en septembre 1962, que toute attaque contre Cuba déclencherait une riposte. [...]
[...] En 1958, il s'empare du pouvoir avec le soutien de la population lassée de la corruption de Batista. Lors de la prise de pouvoir, Fidel stigmatise d'une part l'économie latifundaire des propriétaires contrôlent 75% des terres) et d'autre part ce qu'il appelle bordel des Etats-Unis avec l'implantation de gangsters américains qui vivent du produit des jeux, de la drogue et de la prostitution. Dès 1959, il exproprie les grands propriétaires fonciers, rétablit la peine de mort et s'appuie sur des conseillers des pays de l'Est. [...]
[...] Cuba Le 28 mars 2012, Benoit XVI s'est rendu à Cuba pour demander plus de libertés religieuses. La dernière visite d'un pape remontait à 1998. Jean-Paul II avait lancé un appel encore plus audacieux, dans un pays qui ne tolère aucune ingérence politique, lorsqu'il avait lancé un appel pour que Cuba s'ouvre au monde et que le monde s'ouvre à Cuba L'insertion économique, sociale et identitaire de Cuba au sein de la mondialisation constitue le principal défi auquel se trouve confronté l'île depuis la chute de l'empire soviétique. [...]
[...] En 1994, il est doté d'une brigade de réponse rapide chargée de parer à toute manifestation spontanée. Cependant les CDR ferment les yeux sur l'économie clandestine pour permettre la survie de la population. Il faut attendre 1992 pour que les restrictions religieuses à l'adhésion au parti communiste soient levées. Depuis 1992, l'unique assemblée représentative du peuple (Assemblée Nationale du Pouvoir Populaire ANPP) est élue au suffrage universel direct. Il n'y a qu'un candidat par siège à pourvoir choisi par les CDR sous le contrôle du parti. [...]
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